Lors de son passage à la Radio chaîne 1, Abdelaziz Rahabi, coordinateur de la conférence nationale de dialogue a souligné que le but de la conférence de l'opposition, qui sera organisée samedi prochain, est de s'accorder sur la manière de sortir de la crise avec une vision unifiée, en proposant des mécanismes concrets, dont le principal objectif est d'assurer la crédibilité de l'organisme chargé de superviser l'organisation et le suivi du processus électoral. L'ancien diplomate a indiqué que « le succès de cette initiative conjointe entre les parties et la société civile exige l'adhésion de toutes les parties au dialogue, y compris l'autorité devant prendre des mesures sereines qui donnent confiance, en cas d'absence de climat favorable et des garanties, il sera impossible d'organiser des élections, même dans une période de six mois ». Il a souligné que dans le cadre de cette initiative, qui sera le début d'initiatives nationales globales, il ne fallait ménager aucun effort pour contacter tous les partis de l'opposition afin de parvenir à une vision unifiée basée sur un dialogue inclusif, sans exclure aucun parti et loin de toutes considérations idéologiques et partisanes, puisque des mécanismes efficaces seront proposés pour résoudre la crise en tenant compte des exigences du mouvement populaire », selon le même média. M. a ajouté que « les revendications du mouvement populaire étaient claires, à savoir l'instauration d'un système démocratique, la lutte contre la corruption et le contrôle de l'argent public. Il revint aux partis, les élites et les autorités de leur donner un contenu politique pour incarner ce système à travers les urnes ». L'ancien diplomate a déclaré que « la poursuite des personnes responsables de la corruption est une étape importante, mais il reste important de récupérer l'argent pillé en créant des mécanismes indépendants de lutte contre la corruption ».