Depuis son installation qui remonte à vingt longues années à la tête de cette deuxième ville d'Algérie, Boukhatem Noureddine, l'actuel maire qui est à son cinquième mandat n'a pas pu relever les défis sur l'ensemble des problèmes rencontrés et survenus au niveau de la commune d'Oran notamment, ceux liés aux centaines de familles victimes d'effondrement de leurs bâtisses qui sont dans la rue. Aussi il y a des carences des créances qui sont enregistrées dans sa commune et qui se multiplient à coups de milliards de centimes, et que la commune n'arrive toujours pas à payer. Ce sont des créances concernant des charges de différents prestataires notamment, ceux de l'hygiène, des assurances, de l'électricité du gaz de l'eau etc…, pour ne pas citer d'autres. Ce fameux maire de l'ère Bouteflika règne comme bon lui semble à Oran, et personne ne pourra le bouger de son fauteuil. Actuellement, la ville d'Oran enregistre plusieurs dysfonctionnements dans la collecte des déchets qui se répercutent négativement sur l'environnement. Il est utile de préciser que la commune d'Oran produit 550 tonnes de déchets /jour, 86% sont enlevés par les agents de collecte et 14% restent dans la nature, soit 77 tonnes par jour. Le wali d'Oran, Abdelkader Djellaoui, qui a présidé tout dernièrement une réunion consacrée à l'exposition de l'étude en présence des différents acteurs impliqués dans la gestion des déchets à Oran, a ordonné la mise en place d'une commission pour définir le nombre réel des agents responsables de la collecte des déchets dans la commune d'Oran, déclarant qu'"il est nécessaire d'assainir le secteur. Il est inadmissible qu'il y ait 2.936 agents payés sans accomplir le travail qui leur incombe." Le représentant de l'AND, Mohamed Mancer, qui a exposé l'étude, a estimé que la commune d'Oran dispose de moyens humains et matériels lui permettant de réussir la collecte des déchets ménagers, faisant remarquer que la centaine de camions mobilisés pour la collecte font une seule rotation par jour au lieu de deux et ne remplissent qu'en partie des ‘'bennes tasseuses'' et que les agents payés pour 6 heures par jour, ne travaillent en définitive que 2 heures sur 24 en moyenne. Le wali a, par ailleurs, instruit son exécutif à opter pour l'implantation de centres de transition pour compacter les déchets avant de les acheminer vers les centres d'enfouissement technique (CET). Il s'agit de centres où transitent les déchets pour les compacter avec des machines et réduire leur volume avant d'aboutir aux CET. Ils ont pour avantage de réduire le coût de la collecte des déchets, a-t-on souligné Devant l'incapacité de gérer une ville métropolitaine, l'actuel maire d'Oran se concentre sur les réceptions des délégation étrangères pour les recevoir dans son bureau au boulevard de la Soummam et ne s'inquiète nullement de la situation catastrophique des citoyens d'Oran et aucun des walis qui se sont succédés à la tête de cette deuxième ville d'Algérie n'a pu les destituer de son fauteuil de maire en attendant des jours meilleurs.