Le professeur Mohamed Belhocine, président de la Cellule d'investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques a fait savoir ce vendredi 13 novembre qu' « Il n'est pas question de sacrifier l'éducation d'une génération entière d'élèves, simplement parce qu'il y a une flambée épidémique ». En effet, dans une déclaration à la radio chaîne 3, M. Belhocine a indiqué qu' « Il faut continuer à gérer au cas par cas », a-t-il dit, en précisant toutefois, qu'en cas d'évolution de la situation sanitaire qui nécessiterait un confinement général, « l'école serait à ce moment là fermée ». Selon M. Belhocine, l'école doit continuer à dispenser le savoir aux enfants conformément aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui avait exhorté les gouvernements à laisser les écoles ouvertes en veillant à l'application rigoureuse des mesures de prévention. Par ailleurs, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), le Pr. Mustapha Khiati, a affirmé qu'il n'est actuellement pas possible de fermer les écoles, rapporte la Radio locale Sétif. « Laissons nos enfants étudier et l'épidémie ne représente aucun danger pour eux et leurs parents. Aucun cas d'épidémie n'est apparu dans nos écoles après la reprise. Dans tous les pays du monde, les enfants vont à l'école normalement », a-t-il ajouté. « Nous prévoyons une augmentation significative des cas d'infection dans notre pays dans les prochains jours, et le résultat du confinement apparaîtra deux semaines après sa mise en œuvre », a expliqué M. Khiati, selon la même source. Concernant la rentrée universitaire, M. Khiati a indiqué qu'il n'y aura pas de rentrée universitaire si la situation continue ainsi, expliquant que le virus se propage fortement dans ces cercles. Par ailleurs, le professeur a indiqué que les vaccins contre la grippe saisonnière sont nécessaires pour les personnes âgées et malades car ce sont des antibiotiques contre Covid 19, selon le même média. Pour limiter la propagation du coronavirus, M. Khiati estime que malheureusement, nous n'avons pas d'autre solution que la prévention, la distanciation sociale et le port d'un masque de protection, car le vaccin contre le virus ne sera pas de sitôt.