Le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Bouzid Lazhari a critiqué la résolution du parlement européen sur les droits de l'homme en Algérie. « La décision politique indépendante de l'Algérie dérange plusieurs parties étrangères qui utilisent les droits de l'Homme comme prétexte pour justifier leurs vaines et récurrentes tentatives d'imposer leur agenda en Algérie et d'ébranler sa stabilité", ajoutant que la mission de ces parties est difficile, voire impossible face à l'adhésion du peuple algérien autour des institutions de l'Etat", en sus de "l'application de l'Algérie de ses engagements nationaux et internationaux", a souligné Lezhari. Le même interlocuteur, a souligné que "ces parties étrangères sont intriguées depuis quelques années par l'adhésion du peuple algérien autour de son Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l'Armée de libération nationale (ALN) qui accomplit ses missions constitutionnelles dans la protection des frontières et de la souveraineté nationale", se disant étonné que "le parlement européen ne se soit pas manifesté face à la campagne attentatoire au Prophète (QLSSSL) et aux violations des droits de l'Homme au Sahara Occidental et en Palestine, et devant les pratiques arbitraires contre des manifestants pacifiques dans plusieurs capitales européennes, comme Paris (France)". Et d'ajouter: "la résolution du parlement européen n'est pas objective en ce sens où elle ne met pas en avant l'aspect positif des droits et libertés en Algérie, comme la liberté d'expression, l'indépendance de la justice, les droits de la femme et de l'enfance, et les acquis consacrés par la nouvelle Constitution" et par conséquent cette résolution "est un préjudice causé à un Etat souverain, à travers la diffusion de mensonges et de fausses accusations".