Le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Bouzid Lazhari a affirmé, lundi à Alger, que la décision politique indépendante de l'Algérie "dérange" plusieurs parties étrangères qui utilisent "les droits de l'Homme comme prétexte pour justifier leurs vaines tentatives d'imposer leur agenda". Dans une déclaration à l'APS, en réaction au contenu de la résolution du Parlement européen (PE) sur la situation des droits de l'Homme en Algérie, M. Lazhari a souligné que "la décision politique indépendante de l'Algérie dérange plusieurs parties étrangères qui utilisent les droits de l'Homme comme prétexte pour justifier leurs vaines et récurrentes tentatives d'imposer leur agenda en Algérie et d'ébranler sa stabilité", ajoutant que la mission de ces parties est difficile, voire impossible face à l'adhésion du peuple algérien autour des institutions de l'Etat", en sus de "l'application de l'Algérie de ses engagements nationaux et internationaux". M. Lazhari a souligné que "ces parties étrangères sont intriguées depuis quelques années par l'adhésion du peuple algérien autour de son Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l'Armée de libération nationale (ALN) qui accomplit ses missions constitutionnelles dans la protection des frontières et de la souveraineté nationale", se disant étonné que "le parlement européen ne se soit pas manifesté face à la campagne attentatoire au Prophète (QLSSSL) et aux violations des droits de l'Homme au Sahara Occidental et en Palestine, et devant les pratiques arbitraires contre des manifestants pacifiques dans plusieurs capitales européennes, comme Paris (France)". Lire aussi: Lazhari: la communauté internationale doit "décoloniser le Sahara occidental" pour "garantir la stabilité" dans la région Et d'ajouter: "la résolution du parlement européen n'est pas objective en ce sens où elle ne met pas en avant l'aspect positif des droits et libertés en Algérie, comme la liberté d'expression, l'indépendance de la justice, les droits de la femme et de l'enfance, et les acquis consacrés par la nouvelle Constitution" et par conséquent cette résolution "est un préjudice causé à un Etat souverain, à travers la diffusion de mensonges et de fausses accusations". "Ladite résolution manque de convenance et de diplomatie, et revêt une connotation coloniale, dans une tentative visant à détourner les regards des dépassements et violations enregistrés dans plusieurs régions à travers le monde, dont une violation claire et flagrante des droits de l'Homme du peuple sahraoui", "face au mutisme complice de ces mêmes parties", a-t-il conclu.