Les relations entre l'entité sioniste et le Maroc ne datent pas de quelques jours, le mariage ‘'Orfi'' entre Tel Aviv et Rabat a commencé secrètement dès 1948. Bien que le royaume nord-africain ne reconnaisse pas l'Etat hébreu, ce n'est qu'à partir du 10 décembre 2020, que ce mariage a été officialisé dans l'état civil du Makhzen. L'accord entre les deux colons, l'entité sioniste et le Maroc fut sur le dos des peuples de la Palestine et sahraoui : normaliser leurs relations diplomatiques pour recevoir la bénédiction du Pape Donald Trump en reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental et d'un autre côté , un autre gagnant , l'Etat Hébreux qui va recevoir lui aussi le soutien du ‘'Amir Al Mouminine'', le Roi M6, pour continuer sa sale guerre contre la terre sacrée , la Palestine. Près de six décennies de relations avec l'entité sioniste non avouées. Tel père tel fils, Hassan II a maintenu une relation équilibrée avec les autorités israéliennes en ne coupant pas les ponts avec l'Etat hébreu, tout en défendant la cause palestinienne. Depuis son accession au trône en 1961, Hassan II n'a pas cessé de jouer dans les deux camps, tantôt jouant le rôle de sage arabe en se posant en interlocuteur incontournable dans le processus de paix au Proche-Orient, tantôt jouant à l'espion en communiquant le contenu des rencontres secrètes, et les plans des opérations militaires arabes à l'état-major militaire israélien. D'ailleurs, c'est le quotidien juif ‘' Yediot Aharonot ‘' qui a révélé dans un article publié récemment qu'Hassan II aurait espionné les chefs d'Etats arabes réunis à Casablanca en 1965, et que, grâce aux informations récoltées que l'entité sioniste a remporté la guerre de 1967. Dans son témoignage, l'ancien général israélien Shlomo Gazit, ancien chef des renseignements militaires, avait révélé que les discussions du sommet de la Ligue arabe, qui s'est tenu à Casablanca en septembre 1965, étaient enregistrées à l'insu des chefs d'Etats arabes, « à cause de la méfiance » du roi Hassan II à leur égard. Ces enregistrements ont ensuite été livrés au département de recherche de la Direction du renseignement militaire israélien, où ils ont été décryptés, transcrits et traduits en hébreu. Yediot Aharonot avait également, évoqué les accointances entre le Maroc et le Mossad et le rôle supposé de ce dernier dans la disparition du leader socialiste Mehdi Ben Barka. Le Roi marocain accroît ses rencontres avec les officiels israéliens et en mai 1984, il organise des congrès des communautés juives du Maroc sur son sol et par la même occasion il cédera un bureau de liaison israélien en 1994. Sur les traces de son père, Mohammed VI, fait prospérer les affaires entre le Maroc et l'entité sioniste. Entre 2014 et 2017, les échanges entre le Maroc et l'entité sioniste ont dépassé les 149 millions de dollars, faisant du Maroc le quatrième partenaire africain de l'entité sioniste en matière d'importation. Ainsi, offrir le Sahara occidental sur un plat en or, c'est une offre qui ne se refuse pas par le Roi M6. Conscient de cette opportunité offerte par Donald Trump, le Roi embrasse la main juive et annonce officiellement, la normalisation de son royaume avec l'Etat Hébreu. Mais, il oublie que la décision de Trump, est une blague de fin d'année et que cette décision de léguer le Sahara occidental au Maroc, n'est qu'un chiffon et sera jeté dans la poubelle du président américain élu Joe Biden.