Sitôt la campagne pour le Hadj annoncée les devises qui d'habitude apparaissant au cours de cette période se font rares de nos jours. Sur le marché parallèle certains cambistes qui écoulent les devises au marché informel que ce soit à Tlemcen, Remchi ou Hennaya confirment le manque des devises. Le montant du pécule dument concédé par la banque. En défit de ce constat, certains canbistes attirés par ce négoce juteux « rodent » aux alentours des banques ainsi que les sédentaires du change proposent un échange de 100 euros pour 12 500 DA. Certains cèdent le même montant en devise à 13 000 DA et ce selon la fluctuation en cours et par endroit. Contrairement au marché informel, le taux officiel de l'euro est échangé au taux de 100,12 DA à la vente et de 9h33 DA à l'achat. Ainsi, selon un ancien consiste bien connu sur la place publique « le marché parallèle de la devise est lucratif, car les mêmes taux sont susceptibles dans un endroit à un autre et ce selon l'offre et la demande» un autre canbiste nous affirme que la période du Hadj est le moment propice pour l'amassement de la devise dû justement à la hausse chez les cambistes tout en affirmant que cette opération provoquera la rareté sur le marché en attendant le moment opportun où les taux atteignent une hausse vertigineuse pour les rendre ensuite cette manière de voir les choses est confirmée par des anciens Hadjs au fait du marché informel de la devise.