La famille Zerrouki semble avoir été oubliée et attend le moment de la délivrance. Depuis 2001, accablée déjà par la misère et la précarité flagrante, alors qu'il y a urgence, sa situation pose le problème avec acuité, un cas déjà soulevé, si l'on revient à la genèse, qui a été à l'origine d'une situation qui n'a que trop duré. Voir notre édition du mardi 01 juin 2010. Mais Il semble qu'aucune décision n'a été prise par les pouvoirs publics, malgré les appels et les démarches entrepris sans résultat, personne ne semble mesurer la gravité de la situation dans laquelle se débat la famille Zerrouki après plus de 9 années d'attente. De la façon dont le problème de cette famille est pris par les pouvoirs publics, il n'y arien à espérer, selon cette mère de famille qui se trouve aujourd'hui confrontée à la précarité et les aléas des intempéries et les risques, occupant, un cagibi 5 personnes vivotent dans un dénuement complet. Il faut croire que depuis ce temps beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, aussi est-il impensable que l'on ait laissé toute une famille subir un tel calvaire, alors que les autorités concernées sont au fait de la situation, pour se demander où sont les priorités, pour ce qui est de ces familles ? Aujourd'hui secourir une famille qui a tout perdu relève de l'impossible même si elle est dans le besoin urgent, et c'est une triste réalité de nos jours. Avec tous les logements qui ont été construits et distribués, il est étonnant que cette famille n'ait pas été relogée ni figure sur les listes des bénéficiaires depuis 2001, du fait de l'urgence de la situation. Il apparaît clairement que ce cas n'a pas été pris au sérieux, voire jeté aux calendres grecques, malgré qu'une commission soit passée en 2007, rien n'a été fait, pour la sortir de cette situation qui a tendance à empirer, plus le temps passe, si ce n'est trop tard pour y remédier et la reconstituer. Après que son mari ait abandonné le domicile conjugal et son épouse avec trois garçons et une fille, accablé par la honte et la misère, pris dans l'engrenage de la mal vie, ne pouvant rien faire, il ne voulait pas assister impuissant à la déchéance qui frappait toute sa famille, aussi préféra-t-il s'en aller. 9 ans depuis son expulsion cette famille attend le miracle et sa situation demeure telle quelle, alors qu'un rapport établi par le service technique de l'APC de Mostaganem, après la visite d'une commission à la rue 21 n° 392 où elle loge depuis, lui a octroyé 133 points, rassemblant ainsi les critères pour un relogement, mais aucune suite. Il est certain que cette famille est condamnée à se morfondre dans la précarité, l'humidité, exposée ainsi au danger constant et toute démarche selon cette mère de famille qui crie son désespoir semble voué à l'échec, se demandant en larmes ce qu'elle pourrait faire de plus pour obtenir gain de cause. Presque 10 ans sont passés, mais cette famille continue à vivre dans une sorte de cagibi de pas plus de 8 ou 9 mètres carrés et où s'entassent cinq personnes, aucune intimité, pas de sanitaire, ni un minimum de commodité, c'est ce qui a fait fuir le père de famille, n'est-ce pas malheureux ?