Le ridicule ne tue pas, mais il est temps de comprendre .Le changement sera populaire et libre ou ne sera pas .Les démocrates de salon, ex-syndicalistes corrompus virés lors de règlements de comptes. Les salons Français, n'est-ce pas Mr Sadi c'est très bien pour lui, ça lui donne un nom et un visas. Said Sadi et Ali Yahia Abdenour quittent la Place des Martyrs. La tentative de marche de la nouvelle CNCD est un échec total : seules quelques dizaines de personnes ont fait le déplacement à la Place des Martyrs. La marche n'a pas eu lieu. Une centaine de manifestants pour un changement politique en Algérie ont été bloqués samedi par la police dès leur arrivée au lieu de rendez-vous dans le centre d'Alger. Le président du Parti pour la Culture et la Démocratie (RCD), le député Saïd Sadi, s'est retrouvé encerclé, avant même l'heure prévue du début de la marche, 11h00, par les forces de l'ordre sur la Place des Martyrs.Les forces de l'ordre ont réussi à repousser vers le front de mer tout proche les partisans du RCD réunis sous la bannière de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), un mouvement né il y a un mois mais déjà scindé en deux. Des centaines de partisans du président Abdelaziz Bouteflika sont apparus. Munis de portraits du dirigeant, ils scandaient son nom et affichaient une pancarte en arabe : "Les Algériens sont pro-Bouteflika, ils ne veulent pas de la Coordination des avides". La police placée entre les deux camps a empêché tout affrontement. SURVEILLANCES Le dispositif pour bloquer cette troisième manifestation en un mois en faveur du changement politique en Algérie était moindre cette fois-ci face à une opposition divisée. La manifestation devait partir de la Place des Martyrs en direction de celle du 1er Mai, à quelque 4 km de là, comme pour les manifestations avortées des 12 et 19 février derniers, mais avec un itinéraire inversé. Le nouveau point de départ est plus proche de l'Assemblée populaire nationale (la chambre des députés), une étape majeure de la marche. Le périmètre de la Place des Martyrs était quadrillé par les forces de l'ordre et des véhicules blindés. Tous les accès piétons ont été bouclés par des centaines de policiers, dotés de casques et de boucliers, pour empêcher tout rassemblement. Au dessus du centre de la capitale, un hélicoptère tournoyait depuis le début de la matinée. FODIL BOUMALA JETTE L'EPONGE Fodil Boumala, l'un des fondateurs de la CNCD, l'universitaire et journalise, a annoncé qu'il avait démissionné du mouvement, ne pouvant cautionner "sa scission". La Cncd s'est scindée en deux : une aille regroupant les partis politiques (RCD et PLD, les étudiants et, M. Ali Yahia Abdenour) et celle composée par les syndicats autonomes, Fodil Boumala, un des fondateurs de la Cncd, a estimé que «cette division» ne travaille guère le mouvement. Toutefois, il a refusé de s'inscrire dans la logique de confrontation des deux groupes. Il a déclaré avoir tout fait pour fédérer les rangs de la Cncd et convaincre les uns et les autres de l'impératif d'un consensus afin de sauver la Coordination de l'effritement avant de démissionner officiellement des rangs de la Cncd. De son côté, Samir Laârabi, porte parole du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (Cnddc), néanmoins membre de la Cncd, a refusé de participer à la marche du samedi. Il a motivé sa décision par la non-prise en charge des revendications des chômeurs par les initiateurs de cette manifestation. Le porte-parole du Cnddc est également contre le principe d'organisation de marches cycliques à Alger.La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) est un mouvement d'opposition algérien crée dans la foulée des émeutes qui ont secoué le pays durant le mois de janvier 2011, contre la cherté de la vie, qui ont fait cinq morts et quelque 800 blessés. Créée le 21 janvier 2011, lors d'une réunion à Alger, regroupant des syndicats autonomes, des organisations de défense des droits de l'homme, des associations estudiantines et de jeunes. Les initiateurs de cette coordination s'emploient ainsi un trouver un moyen de rassembler l'opposition démocratique et fédérer les forces du changement .Les autorités algériennes ont levé jeudi comme promis l'état d'urgence décrété il y a 19 ans et l'opposition s'est divisée cette semaine: le camp de la société civile et des syndicats autonomes de la CNCD n'était pas présent samedi alors que M. Sadi et ses partisans veulent continuer à manifester tous les samedis.