Cette intervention chirurgicale tant attendue par de nombreux malades de la région est du pays sera pratiquée avant la fin du mois en cours. Fin du calvaire pour les malades de la région est du pays. Le CHU de Sétif se prépare à son tour à pratiquer la greffe du rein. En effet, la première greffe rénale est prévue avant la fin du mois en cours. C'est ce que nous avons appris auprès des responsables dudit CHU qui ont également rassuré que tous les moyens sont disponibles pour la réussite de cette intervention. C'est lors de sa dernière visite de travail et d'inspection dans la willaya de Sétif que le ministre de la Santé a eu l'engagement d'un chirurgien pour la pratique de cette intervention chirurgicale à Sétif. Amar Tou avait déclaré qu'il n'accepterait pas de report de la greffe rénale sous le prétexte d'absence de donneurs de reins. En attendant le grand rendez-vous, le CHU de Sétif opère sa mue et des opérations de réaménagement et de réhabilitations y sont lancées. “Jamais le CHU de Sétif n'a bénéficié d'autant d'opérations de réhabilitation”, nous a déclaré un responsable de l'établissement. En effet, l'hôpital Saâdane-Abdenour, qui date de l'ère coloniale, est devenu, depuis la visite effectuée par le ministre de la Santé, un véritable chantier. Après les travaux de réfection de l'étanchéité et de la peinture des façades qui ont touché les trois unités et vingt services, de grands travaux de réhabilitation ont été entamés au niveau des services de cardiologie, de médecine, d'hématologie, qui ont été complètement vidés. Il est prévu même la réfection des ravalements des murs, des portes, du carrelage, de la faïence, des installations électriques et des sanitaires. L'on a même procédé à l'installation d'un nouvel ascenseur au niveau du service de cardiologie. Deux chaudières ont été mises en service, dernièrement, les anciennes étant souvent en panne. Ces opérations, pour lesquelles la tutelle a dégagé une enveloppe financière conséquente, arrêtée par une commission présidée par un directeur central du ministère de la Santé, ont permis d'améliorer la qualité de la prise en charge des malades. Les lits, les couvertures et les draps ont été renouvelés au grand bonheur des malades, interdits de ramener leur propre literie. Mieux encore, la qualité des repas est meilleure. L'administration du CHU Saâdna-Abdenour a même réservé un véhicule neuf pour le transport des repas de la cuisine centrale aux différents services. “Maintenant, c'est mille fois mieux qu'avant”, nous a affirmé un malade hospitalisé au service de médecine interne. “Nous espérons que cela durera”, a-t-il renchéri. Le parc roulant, quant à lui, a été renforcé par l'acquisition de plusieurs ambulances dont une médicalisée et équipée d'un matériel ultra-moderne. Cette dernière avait coûté plus de 600 millions de centimes. Rappelons que le ministre de la Santé, Amar Tou, lors de sa dernière visite à Sétif, a donné le coup d'envoi pour l'exploitation du nouveau pavillon des urgences chirurgicales comportant aussi le bureau des entrées, le Samu et un pavillon-dortoir pour les médecins de garde avec une bibliothèque et une salle Internet. À l'extérieur des services, une autre opération qui vise la réfection des trottoirs et allées, ainsi que le jardinage, commence à donner ses fruits. Notons que le CHU de Sétif, d'une capacité de plus de 900 lits, dessert un bassin de population de plus de 5 millions d'habitants. Cependant, le problème majeur du CHU est le manque flagrant de médecins gynécologues. Faouzi Senoussaoui, Liberté