'Association des anciens élèves des prestigieux lycées de Sétif, Mohamed Kerouani (ex-Eugène Albertini) et Malika-Gaïd, ont organisé, jeudi dernier, et comme à l'accoutumée, une cérémonie de distribution des prix aux lauréats (es) du baccalauréat 2008 des deux établissements ayant obtenu la mention très bien. Il y avait foule, un vrai succès ! Des dizaines de personnes venues des quatre coins du pays ont répondu à l'invitation. L'ambiance était émouvante et chaleureuse car, pour certains, ce furent des retrouvailles après 10 ans d'absence. La vie les avait séparés mais pas les souvenirs de lycéens qu'ils se sont remémorés avec plaisir. L'espace d'une journée, tous avaient retrouvé leurs 15-20 ans. Après la cérémonie de remises de cadeaux aux nouveaux bacheliers, les présents ont été conviés à un déjeuner au réfectoire du lycée, comme au bon vieux temps. Bien avant 13 h, le grand réfectoire était plein à craquer ; plus d'une centaine de personnes étaient là. Beaucoup de célébrités du monde politique telles que les anciens ministres Harchaoui, Attar et Benouari, des universitaires, des avocats… Tous, la bonne cinquantaine ou plus, cherchant à reconnaître un visage, à retrouver un nom là sur le bout de la langue », se remémorant l'année, la section. Une ambiance d'élèves brillants, espiègles et chahuteurs. On se bouscule devant les photos. On reconnaît un tel. On s'esclaffe : les blouses, les cravates de l'époque. Des accolades, des tapes sur l'épaule pour accompagner des poignées de main énergiques. Des embrassades. Beaucoup de complicité et une émotion à fleur de peau. On se rappelle les grandes figures des lycées Kerouani et Gaïd. En l'espace d'un moment, le réfectoire s'est transformé en une vraie salle de classe chahuteuse et bruyante. La fête des retrouvailles. La joie de replonger 40 ou 50 années en arrière, dans un moment qui n'appartient qu'à cette bande d'adolescents déchaînés, qu'à ce groupe qui ne garde que les aspects les plus émouvants, les plus fraternels, de ce qui est pour eux une période toujours présente.