ne conférence de haute facture a été donnée à Sétif, précisément à l'hôtel El-Hidhab, par le recteur de l'université Emir Abdelkader de Constantine. Sous le titre « Le rôle du savoir dans la société musulmane », Abdellah Boukhalkhal s'est appliqué à établir une cartographie rigoureuse du rôle que doit entreprendre l'élite, à la lumière des mutations que connaît la société. A près une courte introduction faite par Nabil Boucekine, président du forum des intellectuels et des journalistes de Sétif, Abdellah Boukhalkhal étrenne sa conférence par ce constat : « Cet Islam que nous vivons depuis 20 ans, certains nous disent que c'est un Islam nouveau. Moi je dis que depuis le XIXe siècle, l'Islam a toujours bougé, c'est un Islam de savoir. » De fait, depuis les premiers jours de son apparition en passant par les différentes étapes et ères vécues et en finissant par la révolution algérienne, le monde musulman n'a eu de cesse de connaître des variations notables. La science et le savoir ont toujours été les moyens les plus utilisés par cette crème afin de mener à bien les destinées de la société. La globalisation n'est pas un danger pour la société musulmane et les concepts devront suivre l'évolution du savoir. A noter que d'autres conférences ont été tenues depuis l'entame du mois sacré de ramadhan, animées successivement par le Dr Nadir Hamadou de Sétif, le Dr Abouamrane Cheikh- président du haut conseil Islamique- et le Dr Saad El-Kabtani de l'Université Ain Chams (Egypte). D'autres personnalités seront programmées pour les jours qui suivent, on citera entre autres, Azzedine Mihoubi, le Dr Ramadane El-Bouti et probablement le Dr Youcef El-Kardaoui.