H., 32 ans, un physicien algéro-français natif de Sétif, a été mis en examen par les policiers de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), à Vienne (France) lundi 12 octobre, pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Titulaire d'un doctorat en 2003 au laboratoire de physique des particules (LAPP) d'Annecy-le-Vieux, une unité de recherches dépendant de l'université de Savoie, A.H. est soupçonné d'être entré en contact avec Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Le chercheur conversait régulièrement par Internet avec l'un de ses responsables chargé de la communication et de la propagande. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'intéressé aurait fait part de son "envie" de commettre un attentat, mais aucun fait précis n'était évoqué dans ces échanges. Synthèse d'un article paru dans Le Monde