A la veille de la réunion de l'Assemblée générale de nations Unies qui se tiendra le 20 septembre 2011 et qui aura à examiner la demande unilatérale d'adhésion de l'Etat de Palestine en tant que membre à part entière à la communauté internationale ;le gouvernement Turc, a annoncé par la bouche de son ministre des AE , Ahmet Davutoglu, l'expulsion de l'ambassadeur de « l'état hébreu » de son territoire en raison des conséquences de l'abordage de la flottille de la paix de Gaza et de la mort rappelons le de 9 turcs ,tués par les assaillants militaires « Israéliens » . La publication du rapport des nations unis sur ce sujet a précipité les événements. Les autorités d'Ankara, considèrent maintenant ce rapport comme « Nul est non avenu » comme vient de le déclarer le président Turc Abdallah Gûl .Elles avaient prévenu jeudi que leur gouvernement mettrait en œuvre son « plan B » de sanctions si « Israël » ne présentait pas ses excuses officielles, ce que l'état israéliens a refusé à la suite de la publication de ce rapport. D'autres mesures, comme la suspension de la coopération militaire viendraient à compléter la panoplie des sanctions décidées à l'encontre de l'entité haineuse et belliqueuse que représente cet état, se croyant intouchable. Nous avons toujours en mémoire la gifle qu'avait administré Recep Tayyip Erdoğan à shimon Peres en quittant avec fracas la salle de conférence de la rencontre de Davos.- « je ne suis pas un chef de tribu, je suis le Premier ministre de la Turquie. J'ai fait ce que je devais faire » avait-il affirmé lors d'une rencontre de presse. Cette tension supplémentaire aura-elle des conséquences sur la demande d'adhésion de l' Etat Palestinien à l'ONU ? La Turquie a donné le ton en suspendant de son territoire le déploiement des fusées de l'OTAN. De cet avertissement, est ce que les USA, useront de leur veto sur cette question de la Palestine comme l'envisagent de nombreux analystes politiques ? La fin des travaux de la prochaine assemblée des Nations Unis dont le Conseil de Sécurité est embrigadé par une poignée d' etats puissants qui régentent injustement le monde, nous livrera la réponse. En Palestine, comme en Libye, lorsque la parole de Bernard Henri Levy est prépondérante sur celle des peuples en luttes, il y aura forcement des tensions dans l'air et, l'air du temps voudrait que ces peuples se libèrent par tous les moyens .La Turquie vient à nous administrer une leçon de l'absence de sa mollesse ou de sa compromission lorsqu'il s'agit de grands principes de la paix et de raison, pas la « pax americana » qui a prévalu jusque là.