Callé au fond de son siège ,à peine visible aux côtés du conducteur de son véhicule, les gestes lents rappelant ceux un certain Brejnev au terme de sa gouvernance, le Président-candidat Abdelaziz Bouteflika qui s'est livré au rituel de la signature officielle de sa candidature , dégage au travers son apparition et ses déclaration à la télé , faites dans un ton hésitant et monocorde, à peine audible , un sentiment de pitié pour cet homme qui , très affaibli et diminué ,ne fait plus que l'ombre de lui-même de ce qu'il était . Et pourtant, les déclarations sereines de ses sponsors à propos de sa santé ne laissaient paraitre aucun doute quant à ses capacités. Ce ne sont surement pas là les millions de signatures ramenées dans les fourgons ni les assurances données qui prouveront le contraire. Les millions d'Algériens et les téléspectateurs ont maintenant la certitude sur le montage et le mensonge grossier sur l'état de santé du Président comme il leur est incompréhensible qu'on ne puisse mettre le holà sur une mascarade qui a trop durée. Dictée, nuancée ou influencée comme le rapportent certains internautes en réaction de notre dernier bulletin, voici que la réalité livrée par le Président candidat Abdelaziz Bouteflika lui-même confirme les propos ne laissent plus aucun doute quant aux réserves émises pour à la poursuite de cette mission nationale dans un contexte géopolitique et social perturbés où l'Algérie a besoin de toute son unité, son énergie et toute sa vigueur pour faire face à toutes éventualités. L'état pathétique dans lequel est apparu le Président-candidat aux prochaines présidentielles laissent transparaitre de lui un vieillard, malade, incommode dans une posture qui ne lui sied pas (que Dieu lui vienne en aide retrouver sa santé et lui donne longue vie) ne rassure guère. Pour la majorité des téléspectateurs et autres observateurs étrangers de la scène politique nationale, il ne se fait plus aucun doute sur ce sentiment d'une incapacité criarde de M Abdelaziz Bouteflika à assumer 5 autres longues années , face à l'acharnement de ceux qui veulent absolument nous prouver le contraire. Combien d'Ambassadeurs ou de représentants diplomatiques des pays étrangers qui n'ont pu se présenter devant le Président de la République pour faire leurs adieux ou pour présenter leurs lettres de créances comme le stipules les règles protocolaires en la matières ? Combien de conseils des ministres qui n'avaient pu se tenir alors que les guerres et les conflits faisaient et font toujours rages à nos frontières ? Combien d'autres conférences internationales où s'était-il fait représenter. Combien de visites officielles n'a-t-il pu effectuer ? Cette situation traduit la hantise et les signes d'inquiétudes des algériens en cas de précipitations des évènements où, en dehors de quelques voix discordantes et même parfois agressives vis-à-vis de certaines institutions, il n'est plus personne pour les rassurer et les sécuriser sur leur avenir et surtout celui de leurs enfants. Il est vrai que devant le mensonge, tout est décrédibilisé. Il est vrai aussi que maintenant, les oiseaux ne se cachent plus pour mourir. Good Save Algeria