Par : Amar LOUCIF Après avoir été touchés par le terrorisme durant la décennie noire, plusieurs villages de la commune de Serdj El-Ghoul (située au nord-est de Sétif), vivent aujourd'hui dans un isolement total. Les habitants de ces villages, notamment ceux d'Ouled Hlima, Lamkatla et Bida éprouvent quotidiennement moult difficultés pour se rendre au chef-lieu de commune en raison du manque de transport. "Pour les urgences, nous somme obligés de prendre des taxis clandestins qui nous coûtent les yeux de la tête. La nuit on a toujours recours aux quelques voisins qui ont des véhicules. Pour rejoindre leurs établissements scolaires, nos enfants souffrent le martyre", nous dira un habitant d'Ouled Hlima. De son côté, le P/APC de Serdj El Ghoul nous dira : "Nous avons élaboré des fiches techniques et des études pour atténuer un tant soit peu l'isolement de ces villages, mais jusqu'à présent rien n'a été fait. Cela fait cinq ans que notre commune n'a bénéficié d'aucun projet sectoriel dans le domaine des travaux publics", nous dira le premier responsable de l'hôtel-de- ville. Il précisera, par ailleurs, que le désenclavement de ces villages passe forcément par la réfection de trois axes routiers, à savoir celui qui relie Tazrout à Ouled H'lima sur une distance de 7 km, celui qui relie le village de Ouled H'lima jusqu'à l'intersection de la RN 77 près de l'agglomération d' Akrouf Ardim de la commune de Béni Aziz sur une distance de 8 km ainsi que le tronçon routier qui relie Timdouine qui connaît une forte concentration d'habitants, à la commune de Béni Aziz sur une distance de 6 km.