Apr?s avoir frapp? ? toutes les portes, 540 habitants des biens propri?t? de la soci?t? Ferphos s?en sont retourn?s vers la presse pour lancer leur ?ultime cri de d?tresse?. Les habitants en ques-tion (travailleurs, veuves ou ce qu?il reste des retrait?s), ayant durement trim? dans la mine de fer de Beni Saf, demeurent dans des corons dispatch?s dans la cit? mini?re de Sidi Safi et ? Beni Saf, ?datant pour la plupart de plus d?un si?cle? dira Mecirdi Ahmed, retrait? apr?s 39 ans et demi d?activit? avant l?ind?pendance nationale et membre de la FNTR. Il ajoutera que ?les habitations, objet d?une discorde durant depuis plus de 16 ann?es, ne sont maintenues en bon ?tat que gr?ce ? la volont? de leurs occupants?. Selon cet homme, seuls 80 sont en possession de leurs actes depuis 1999. Les autres avaient esp?r? une r?gularisation rapide par l?entreprise, mais les textes l?gaux en mati?re de cession de biens de l??tat (OPGI et entreprises publiques) doivent r?pondre ? une proc?dure particuli?re avec en finalit? le calcul de l?administration des domaines. ?Qu?? cela ne tienne, dira Mecirdi Ahmed, nous ne demandons pas la cession au dinar symbolique bien que la sant? de la plupart d?entre-nous se soit ruin?e pour la mine.? Et d?expliquer que pour le restant du collectif (460 habitants), le calcul sera fait sur la base de 15.000 dinars le m?tre carr? alors qu?entre 1988 et 1994 le m?tre carr? ?tait c?d? entre 80 et 90 dinars. De plus, ajoute-t-il, ?? certains, il est demand? un arri?r? de loyer de 13 ans, certes d?ductible du prix du logement, mais qui peut se permettre -avec des pensions de retraite variant entre 5.000 et 10.000 dinars- de r?gulariser aujourd?hui sa situation? ?Notre espoir, dira encore Mecirdi Ahmed, c?est de voir les responsables concern?s c?der les habitations pour le collectif restant aux prix de base d?avant 2000.? ?Au niveau de l?administration des domaines, il est pr?cis? que seule l?application des textes entre en ligne de compte notamment le d?cret ex?cutif 269-03 du 07.08.03, les dossiers des int?ress?s devant ?tre d?pos?s d?abord au niveau de la da?ra. L??tat de l?habitation, sa position, le nombre de pi?ces et la surface b?tie sont autant de param?tres entrant en ligne de compte dans la valeur finale. La situation restant en l??tat, les p?titionnaires en appellent, ? travers une p?tition, aux autorit?s locale et nationale, dont il le d?put? de Beni Saf, pour se pencher sur leur cas qui risque encore de s?enliser avec l?apparition de nouveaux textes dans les ann?es ? venir.