?Un jour de comm?moration par an, ne nous fait pas sortir de la marginalisation et l?exclusion dont nous sommes victimes. Nous voulons sortir du cercle sombre qui nous empoisonne la vie?. Ceci est le cri de d?tresse lanc? par les non-voyants ? Oran par la voix de leur organisation nationale, section d?Oran, ? l?occasion de leur journ?e mondiale co?ncidant avec le 03 d?cembre de chaque ann?e. Dans un communiqu? adress? ? notre r?daction, les non-voyants, structur?s dans cette organisation, soul?vent leur exclusion du droit au logement, de la formation, le march? de l?emploi appropri? et d?autres acquis pour les citoyens... ?Nos droits sont r?duits ? des primes d?ordre humaines et charitables?, disent-ils avant de s?interroger: ?Comment un non-voyant peut-il aspirer ? une vie descente avec une prime de 1.000 dinars par mois. Une somme qui ne suffit m?me pas ? l?achat de couches pour b?b? destin?es ? un nouveau n?, durant une semaine. Ces non-voyants estiment que ?la c?l?bration de cette journ?e mondiale ne peut en aucune mani?re diminuer de l?intensit? de la frustration que l?on ressent?. Dans ce m?me contexte, les personnes priv?es de vue ?voquent les probl?mes li?s ? l?ins?curit? de la circulation dans la rue qui, selon eux, est con?ue pour celle des voyants et des v?hicules. A la lumi?re de cette souffrance, des milliers de personnes touch?es par ce handicap, esp?rent que les pouvoirs publics accordent plus d?int?r?t aux probl?mes socioprofessionnels qu?elles expriment et qu?elles soient trait?es et consid?r?es comme des citoyens ? part enti?re.