Suite aux événements survenus mercredi dernier, à 9h20, devant la salle de délibérations de l'APC de Tiaret où des membres de l'Assemblée ont été molestés par un groupe de personnes, alors qu'ils s'apprêtaient à franchir le seuil de la salle des délibérations pour y siéger et statuer sur leur motion de retrait de confiance, le wali a pris la décision de geler toutes les activités et retirer tous les pouvoirs au maire, Bekki Omar, cité dans la plainte déposée devant la justice. Un intérimaire, issu de la majorité RND, en l'occurrence Hadj Rabah, a été désigné par le wali pour prendre en charge les affaires de la commune et gérer dans l'immédiat certains problèmes pendants, notamment ceux liés à la solidarité scolaire, le couffin du ramadhan et tout ce qui gravite autour de la cité en matière d'amélioration du cadre de vie. Pour rappel, l'APC a connu des frasques ayant conduit au pourrissement et à la paralysie partielle des activités de la commune, et ce, depuis qu'une guerre souterraine a été entreprise contre son président précisément. Il y a lieu de rappeler ici que 16 élus de l'APC de Tiaret ont signé la motion de retrait de confiance au maire et le pourrissement avait atteint son point culminant au point que toute la commune de Tiaret s'en trouvait paralysée. A noter enfin que le wali a déposé une plainte après avoir diligenté une enquête, par l'Inspection de la wilaya, portant sur la gestion des affaires communales. A la suite de cette enquête, neuf personnes, dont un ex-chef de daïra, seraient citées «pour dilapidation de deniers publics, passation de marchés contraire au code des marchés publics et non-respect des lois de la République». Affaire à suivre.