Les études liées à l'état physique des vieux immeubles terminées, la consultation a été lancée par l'Office de promotion et gestion immobilière (OPGI) pour les travaux relatifs à la 2e tranche des travaux de réhabilitation de 400 immeubles à Oran, apprend-on auprès de cet organisme. Ceci, au moment où la réhabilitation de 200 immeubles déjà lancée traîne encore… «Il était nécessaire, voire indispensable pour l'office de préparer l'opération de réhabilitation des 400 immeubles à Oran. Le diagnostic et les études étant achevés, nous sommes passés à la consultation nationale pour la désignation des entreprises qui devront prendre en charge les travaux en question», fera savoir une source responsable auprès de l'Office de gestion immobilière d'Oran. Cette opération succède à la première, lancée au mois d'avril dernier, et qui devra concerner une tranche de 200 immeubles. Une partie du centre-ville d'Oran ainsi que de communes limitrophes dont celles d'Arzew et d'autres situées sur la Corniche à l'ouest d'Oran. A propos de cette première tranche, un entrepreneur désigné fera remarquer: «Ce sont des travaux de ravalement de façades et de réhabilitation des entrées d'immeubles ainsi que des cages d'escaliers. Ce sont des petits aménagements qui sont très contraignants, mais les situations financières ne sont pas du goût de bon nombre d'entreprises dont certaines se sont désistées.» Pour ce qui est de la nouvelle tranche, dont l'appel d'offre vient tout juste d'être lancé, les quartiers et communes touchées sont la zone 1, au centre-ville d'Oran, avec 222 immeubles et Sidi El Bachir (ex-Plateau), situé en zone 2 qui regroupera 138 immeubles. Une part de 26 immeubles a été consacrée pour la commune d'Arzew, située en zone 3, alors qu'à la commune de Mers El-Kébir, situé sur le littoral oranais, 40 immeubles ont été désignés pour bénéficier de réhabilitation et aménagements extérieurs. A propos du centre-ville d'Oran, une source responsable précisera que «les rues et avenues désignées et concernées par les travaux sont, à titre d'exemple, le boulevard Larbi Ben M'hidi, avec 75 immeubles, l'avenue parallèle Med Khemisti, avec les travaux pour 30 immeubles. La place du 1er Novembre 1954 (ex-Place d'armes) est, pour sa part, touchée par les travaux pour 8 immeubles». La difficulté pour les entreprises désignées résidera, sans conteste, au niveau de la rue des Aurès, ou marché de la Bastille, qui sera une véritable contrainte comme le confirmera un gérant d'entreprise qui fera remarquer: «L'exiguïté des lieux, l'encombrement du marché populaire, ainsi que les passages obstrués des immeubles, en totale ruine, sera une contrainte majeure pour les entrepreneurs qui seront désignés. Beaucoup n'accepteront pas le site. Ce sera plus une contrainte qu'un marché, qui n'est d'ailleurs pas très bien rémunéré.» De leur côté, les citoyens et habitants de ces immeubles attendent de voir l'entame des travaux pour juger de la qualité… Ceux ayant déjà reçu les entreprises désignées pour la première tranche constatent «une certaine lenteur dans la mise en œuvre, quand ce n'est pas tout le chantier qui est laissé à l'abandon», comme c'est le cas au boulevard Maâta.