Le projet d'aménagement d'un boulevard de la ville de Aïn Tarik, distante de 81Km à l'est de Relizane, est mis à l'arrêt depuis plus d'un mois, par l'entreprise privée à laquelle il a été confié, au grand dam des citoyens qui ne cessent de pester contre cette désertion. Il faut dire qu'après avoir enlevé le carrelage pour le remplacer par du béton armé, l'entreprise a procédé au déversement de gravier sur les trottoirs du boulevard et a suspendu ses travaux. Un mois après, le projet est toujours à l'arrêt et les automobilistes riverains sont condamnés à laisser leurs véhicules dans les garages dont ils ne peuvent plus les sortir, certains parmi eux ayant même utilisé des planches pour extirper leurs voitures. Quant aux enfants et tous les autres piétons, ils sont contraints d'emprunter la route pour éviter de marcher sur les tas de gravier et autres pierres. La question que se posent les citoyens est de savoir quelles seront les conséquences de ce laisser-aller, quand les enfants rejoindront les bancs des écoles, alors que les trottoirs de ces mêmes écoles sont encombrés de pierraille. Cette situation surréaliste sera certainement à l'origine de beaucoup d'accidents. «Nous demandons l'intervention des autorités locales pour ordonner à l'entreprise de relancer les travaux, surtout devant les entrées des écoles primaires, où nous craignons de voir nos enfants victimes d'une éventuelle «Intifada» », estiment les parents d'élèves. De leur côté, les services techniques et les autorités de l'APC ont avisé l'entrepreneur concerné, que des mesures coercitives seront prises à son encontre au cas où les dits travaux ne seront pas relancés et achevés dans les délais impartis.