Pour la quatrième semaine consécutive, les affres de la sécheresse perturbent la campagne des labours semailles déclenchée depuis le 1er octobre dernier et les agriculteurs s'inquiètent de l'absence de précipitations dans cette immense région du sud Belabbésien, où quasiment aucune goutte n'est tombée depuis la fin septembre 2009. Cette situation pour le moins alarmante ne cesse de créer des difficultés aux laboureurs, confrontés au durcissement des sols voire poussiéreux pendant l'opération de labour. «L‘espoir reste toujours permis, estime Tadjeddine, qui croit encore en la générosité divine, et ce, jusqu'à la fin du mois courant, date butoir de la campagne sus évoquée car, poursuit-il, cette période automnale étalée entre octobre et novembre et qui parait cruciale, peut garantir les récoltes, comme le prétendaient nos ancêtres. «D'ailleurs, renchérissent Okacha et M. Mohamed, deux céréaliculteurs, restés fidèles aux travaux de la terre, notre région située sur les hauts plateaux, se caractérise par des conditions climatiques clémentes, mais surtout tardives, en comparaison à d'autres zones diamétralement opposées». D'autres paysans, les plus superstitieux peut-être, se préparent déjà à recourir aux rites traditionnels, à savoir les prières incessantes et les plats de couscous offerts en offrande aux saints de la région.