Les familles, vivant continuellement le danger du fait du délabrement de leurs immeubles menaçant ruine, dans le quartier la Scalera à Sidi El Houari, continuent de protester devant le siège de la daïra pour dénoncer le calvaire qu'elles endurent depuis de longues années. Selon ces familles –elles sont 280-, cette situation alarmante qui menace leur vie, perdure depuis 15 années, vu qu'il a été enregistré plusieurs effondrements, ayant risqué de provoquer beaucoup d'autres dégâts, encore plus catastrophiques que les précédents. "Aucune pièce n'a été épargnée par les effondrements des plafonds et les importantes fissures. Notre sommeil est toujours perturbé par d'étranges craquements, ajouter à cela les chutes de pierres et à chaque fois, je me dis que c'est peut-être, cette nuit, que tout va s'écrouler sur nos têtes", confie une locataire. Ces familles sont, non seulement exposées au risque d'effondrement de la bâtisse, mais elles sont également menacées de se retrouver, un de ces quatre matins, dans la rue. Jusqu'ici, aucune procédure n'a été entreprise, sauf le passage de la commission technique d'expertise qui a sanctionné par un rapport diagnostic, rappelant ainsi la situation alarmante à laquelle sont confrontés les habitants. Plusieurs correspondances et lettres ont été adressées aux autorités locales et nationales, mais en vain. «Avec tous les dangers que présente notre habitation, nous sommes étonnés de nous voir, à chaque campagne de relogement, écarter des listes des bénéficiaires et nous demandons donc à être relogés avant qu'un drame ne survienne. Et comme tout citoyen, nous avons le droit à un logement», expliquent ces familles.
