Des dizaines de jeunes chômeurs, habitant à Sidi Benyebka qui dépend administrativement de la daïra d'Arzew, ont confirmé qu'ils vivent dans des conditions sociales catastrophiques engendrées par le chômage et la cherté de la vie, des données qui ont poussé plus d'un vers la déviance et la délinquance. Dans ce registre, plusieurs chômeurs déclareront: «Nous avons essayé, à plusieurs reprises, de faire sentir aux autorités locales notre souffrance et de les pousser à intervenir avec la nécessité d'imposer une transparence absolue dans la distribution des postes de travail et le plus frustrant dans tout cela c'est l'existence de 11 carrières en activité dans la région et qui font travailler une main d'œuvre venant des quatre coins du pays tandis que les jeunes de la région sont complètement marginalisés.» Un autre rétorquera: «On essaye toujours de trouver une source de revenus, susceptible d'alléger les difficultés quotidiennes et de faire face à la cherté de la vie, mais c'est dommage de ne pas pouvoir bénéficier d'un poste de travail stable alors qu'il existe 11 carrières en activité à proximité, en plus de la briqueterie qui, à elle seule, peut faire travailler la moitié des jeunes de la région. Toutes ces données ont poussé les chômeurs à se présenter devant les usines pour des petits boulots journaliers, en contrepartie de salaires ne dépassant pas les 500 DA par journée.» Cela se passe alors qu'une source responsable à la commune indiquera à ce propos que parmi les 11 carrières, existant dans la région, seulement une est sous la juridiction de la commune, et donc la seule à pouvoir embaucher les jeunes de la région. Concernant les postes d'emploi qui seront proposés dans un futur proche, notre interlocuteur déclarera qu'une nouvelle briqueterie est en cours de réalisation et ses travaux s'achèveront bientôt. Il est attendu que cette usine puisse offrir environ 250 postes de travail pour les jeunes de la région, grâce à un accord établi entre elle et la commune qui l'obligera à embaucher une main d'œuvre locale ou du moins de donner la priorité aux chômeurs de la région.