Le scénario était prévisible suite à la décision prise par la direction de l'entreprise de transport d'Oran concernant l'augmentation des prix des tickets de bus, passant de 10 à 15 DA. Les bus privés n'ont pas tardé pour augmenter, à leur tour, le prix du ticket. A ce propos, une usagère nous a déclaré avoir payé son ticket 15DA. Un ticket portant imprimé toujours le prix de 10DA mais où une modification a été portée simplement au stylo. Le tarif du ticket des bus reliant Oran à Aïn El-Türck a été également augmenté, passant de 20 à 30 dinars, ce qui a déclenché la colère des usagers. Cette hausse a engendré un mécontentement général parmi les citoyens qui trouvent cette décision inadmissible. De ce fait, le président de la Fédération des transporteurs des voyageurs et marchandises de la wilaya d'Oran, sous l'égide de l'Union générale des commerçants et artisans algériens UGCAA, Mouad Abed, n'a pas manqué de préciser qu'il a été décidé de s'aligner sur le nouveau tarif de 15 dinars, mais qu'aucune décision n'a été prévue en ce qui concerne les bus reliant Oran à Aïn El-Türck. Par ailleurs, il a lancé un appel à tous les transporteurs affiliés à l'UGCAA de se rapprocher du bureau fédéral afin de passer d'une manière uniforme au nouveau tarif, selon les conditions réglementaires et loin de toute anarchie, ceci bien sûr en insistant sur l'amélioration de la qualité des prestations fournies aux usagers. Un point qui ne doit en aucun cas être négligé car dans le cas où une nouvelle tarification concernera les bus privés, en particulier ceux d'Aïn El-Türck, quelques changements doivent être opérés, notamment une meilleure prestation des services, le respect des horaires et l'augmentation des véhicules. «La hausse pour faire face aux dettes de l'entrepris ETO, certes, mais le privé en a-t-il besoin ?» nous déclarera un citoyen.