Les travailleurs de l'entreprise des transports d'Oran, ETO, qui avaient observé un mouvement de protestation, le 30 août dernier, en déposant une plateforme de revendications, portant entre autres sur la mise à l'écart du directeur technique de l'entreprise ainsi que celle du responsable de l'exploitation, veulent mettre leur menace de grève à exécution, l'ultimatum avancé prenant fin aujourd'hui même, append-on auprès de la nouvelle représentation syndicale, venue en remplacement de celle écartée et soupçonnée, selon l'actuel secrétaire général de «soumise». Les travailleurs de l'ETO, au nombre de 400, se sont effectivement manifestés, juste au moment où l'ultimatum imposé à la direction tire à sa fin. «Promesse nous a été faite par le directeur général de l'entreprise de répondre favorablement à nos revendications, outre les salaires et primes, les conditions de travail devront êtres prises en compte et la mise à l'écart de l'actuel directeur technique ainsi que celle du responsable de l'exploitation reste une condition non négociable et dans le cas où nos doléances sont ignorées, nous avons des cartes en main pour renouveler une action importante.» Pour rappel, l'ensemble des travailleurs avaient, durant la journée du 30 août dernier, observé un arrêt de travail spontané, paralysant de ce fait tous les bus de l'entreprise. Des négociations avaient alors été entamées avec la direction et des promesses leur avaient été données par les responsables. Lors de ce mouvement de travailleurs, l'ancienne section syndicale a été dissoute et une nouvelle équipe a été mise en place. La direction de l'entreprise a refusé de recevoir les journalistes de la Voix de l'Oranie, qui n'avait qu'un souci d'objectivité en tête, celui d'informer, en premier lieu, l'usager des transports en commun, le premier et le seul à avoir subi les contraintes de la paralysie des transports.