Les agents communaux chargés du nettoiement de la ville de Tiaret ont du mal à faire face à la prolifération des décharges sauvages, et encore moins contrecarrer l'incivisme de certains locataires de quartiers peu enclins à la propreté collective et aux règles de la vie communautaire. Une situation menaçante pour la Santé publique. Les citoyens de cette cité subissent en permanence et au quotidien, une atteinte inquiétante au cadre de vie et toujours en l'absence d'élus dont la majorité écrasante ne siège plus à l'assemblée communale. Pour rappel, tout un chapelet d'élus, de fonctionnaires de la municipalité – techniciens ou agents d'exécution- de fournisseurs et d'entrepreneurs ayant contracté des marchés publics ont été tous condamnés par la justice suite à des affaires liées à la gestion de projets confiés pour la préparation de la visite du président de la république à la wilaya. Une affaire qui a défrayé la chronique et qui retiré le voile sur dessous de détournement, laissant apparaitre ensuite un vide structurel et fonctionnel. Un lourd fardeau est, par conséquent, légué à la daïra comme seul moyen de substitution pour faire face aux taches et missions premières de la commune, entre autres, la gestion de l'hygiène de la ville, qui se traduit par le ramassage des ordures ménagères et la lutte contre toutes formes d'atteinte à l'environnement. Et justement, l'apparition de nouvelles décharges sauvages, et de plusieurs sites de dépôts d'ordures en milieu urbain comme sur la périphérie de la ville a vite favorisé l'anarchie et la propagation de la saleté.