L'Union européenne (UE) s'intéresse aux instruments de la régulation du commerce extérieur. Face au mauvais fonctionnement, qui les caractérise, elle préconise l'accélération de l'intégration à la zone européenne de libre-échange qui sera lancée dans cinq ans. C'est ce qui ressort du rapport annuel de la coopération UE-Algérie, rendu public mardi passé, à Alger, par une Délégation européenne. Le même rapport fait état de trois universités algériennes, celle d'Oran, de Bejaia et de Constantine. Ces trois institutions bénéficient du projet Averroès II qui fait partie du programme Erasmus permettant à des étudiants sélectionnés de poursuivre leurs études en Europe. Parmi les étudiants maghrébins bénéficiant de cette bourse, les Algériens représentent 28%. «Au total, les étudiants originaires du Maghreb se sont rendus principalement en France (75%), en Espagne (12 %), en Belgique (10%) et en Italie (3%)». Les rédacteurs du document rapportent que 43 programmes sont engagés, actuellement, par l'UE en Algérie pour une valeur de 500 millions d'euros. Un montant qui ne concerne pas les contributions des Etats membres de l'Union. «La coopération avec l'UE permet d'accompagner l'Algérie dans une phase de transition caractérisée par de nombreux changements structurels de l'économie», est-il indiqué dans le document. Un accompagnement, qui s'exprime sur plusieurs volets à travers un appui aux réformes économiques, le renforcement des institutions de l'économie de marché, le développement des institutions économiques et par la consolidation de l'Etat de droit. Dans cette perspective, qui s'inscrit dans la cadre de l'application de l'Accord d'association entré en vigueur en 2005, l'UE aide l'Algérie à améliorer les missions de planification et de prospective, à soutenir les mesures de libéralisation de l'économie et à assister les PME à la maîtrise des technologies de l'information et de la communication. Le programme se chiffre à 43 millions d'euros. Une enveloppe qui s'ajoute à la contribution du gouvernement algérien estimée à 3 millions d'euros. Notre pays bénéficie, également, du projet Invest in MED qui vise à accroître les investissements étrangers directs en zone méditerranéenne. Et c'est dans la foulée qu'un atelier sur l'investissement de la diaspora algérienne dans son pays d'origine a été organisé à Alger en octobre 2009. Avec le mécanisme de MedStat II, l'UE soutient l'Algérie dans la collecte des statistiques dans certains secteurs tels que le Commerce, les Transports et les migrations. Culturellement, l'UE finance partiellement la restauration de la Basilique Notre Dame d'Afrique à Alger, à hauteur de 1 million d'euros, et soutient la formation relative à la conservation du patrimoine.