La qualité de l'eau potable inquiète les habitants du grand faubourg de Sidi Djilali qui refusent de boire et utiliser ce liquide vital qui a pris une couleur et un goût qu'ils trouvent «bizarres». C'est ce qui préoccupe le plus la majorité des consommateurs dudit quartier, dont le nombre global de sa population est estimé à plus de 50.000 habitants, depuis quelques mois. Cette situation a poussé certains clients de l'ADE à venir exposer leur problème en prenant contact avec La voix de l'Oranie, ajoutant quelques éclaircissements sur la qualité de l'eau potable, précisant «qu'elle coule dans les robinets de leurs foyers avec un goût bizarre et une couleur jaunâtre douteuse». «Nous avons peur qu'elle ait un impact négative sur notre santé», disent-ils. Et l'un de ces habitants d'ajouter que «deux enfants du quartier ont eu des plaques rouges sur leur corps, et on a des doutes que la potabilité de cette eau en soit la cause. D'ailleurs, la plupart de nos voisins achètent de l'eau minérale pour éviter toutes éventualités.» Pourtant, il faut rappeler que l'ADE de Sidi Bel-Abbès, a été doté, récemment, de deux nouveaux réservoirs équipés d'un écosystème de télégestion qui permet aux techniciens de l'ADE de disposer, en temps réel, à partir de la station de contrôle, d'un certain nombre de paramètres essentiels, tels que l'ouverture et la fermeture des vannes, le niveau d'eau, le débit, la pression dans les conduites ou encore le taux de chlore et d'agir en conséquence en cas de survenance d'un disfonctionnement quelconque. Pour conclure, les usagers du quartier de Sidi Djilali, qui n'avaient pas de reproches à faire sur les horaires de distribution de l'eau potable mais sur sa qualité, interpellent les responsables et les services concernés à prendre au sérieux leurs doléances.