Les citoyens de Douar El Merouk de Aïn El Beida ont exprimé une grande peur pour leurs enfants mineurs, quant aux risques des agressions sexuelles dont ils pourraient être victimes, à la suite du dernier incident qui s'est produit dans le quartier et dont a été victime un enfant âgé de 09 ans, répondant aux initiales de K.M. Un incident qui a secoué tout le quartier et a amplifié l'inquiétude des parents pour leurs enfants, notamment les filles. Il y a un mois environ, K.M, élève de 3ème année primaire, a été agressé sexuellement par trois voisins habitant le même quartier, âgés entre 13 et 18 ans. Les malfrats auraient menacé l'enfant à deux reprises avant de commettre leur forfait. La mère de la victime traumatisée n'arrive plus à faire confiance à ses voisins. Aussi, se trouve-t-elle contrainte à accompagner quotidiennement son fils à l'école de crainte que l'incident se renouvelle. Des citoyens exprimeront leur peur de ce phénomène, notamment pour leurs filles qui pourraient en être les victimes avec un impact indélibile sur l'état psychologique. Concernant ce délit, un médecin légiste au service de médecine légale dira: « nous recevons quotidiennement des victimes d'agressions sexuelles dans des différentes catégories d'âge, mais la majorité reste constituée d'enfants. Ces agressions se produisent de différentes manières et pour différentes causes et les chiffres sont en hausse constante chaque mois. » Rappelons que le quartier d'El Hamri a aussi enregistré, l'an dernier, un incident similaire, suite au viol de deux fillettes âgées de 06 et 08 ans par un boucher proche de leur domicile, qui leur avait offert de l'argent pour gagner leur confiance avant de les violer. Le mis en cause a été mis sous les verrous. A savoir que le taux des viols à Oran est en hausse constante. Dans la wilaya d'Oran, le nombre de victimes, durant les quatre dernières années, s'est élevé à 580 mineurs âgés de moins de 16 ans. Selon les rapports médicaux, les enfants de moins de 15 ans sont les plus exposés à ce genre d'incidents. Toutefois, ces chiffres restent inexacts, vu que certains parents ne dénoncent pas ces viols de peur du scandale ou pour d'autres raisons qui restent inconnues.