Comme à chacune de ses visites, à travers le territoire de la wilaya, le wali d'Oran a encore pris acte de l'opinion publique des localités visitées.Hier, dans la commune d'El Bia, relevant de la daïra de Béthioua, Abdelmalek Boudiaf, le wali d'Oran, a prêté une oreille attentive aux doléances des citoyens venus nombreux à sa rencontre. C'est le cas des occupants des chalets de la SONATRACH, dont ils étaient les employés, qui ont sollicité le wali pour leur régularisation.Dans le cadre de la résolution de ce problème, le wali a décidé de confier le dossier à une commission mixte qui sera instituée dès cette semaine. Les projets en cours de lancement ou en étude de réalisation concernent un nouveau programme d'adduction en eau potable (AEP), doté d'une enveloppe financière de 210 millions de dinars et la réalisation du réseau d'assainissement pour un montant de 270 millions de dinars. Les travaux de ces deux projets ne sont pas encore lancés et dureront six mois. Quant à l'étude de ces réseaux, elle est dotée d'un montant de 5 millions de dinars pour un délai de 3 mois. A chehairia, le site du projet de construction du siège de l'APC d'Aïn El Bia, dont les travaux des superstructures ont été achevés, reste pour l'heure à l'arrêt, et ce pour une question de révision des prix. Il est doté d'une enveloppe de 3.8 milliards de centimes. Dans cette commune, les citoyens ont soulevé le problème de branchement au gaz de ville. Il leur est exigé le versement d'un montant de 10.000 dinars pour les travaux de branchement alors que la quasi-majorité exprime son indigence. Pour l'heure, sur les 580 branchements à effectuer seuls 80 ont été réalisés. A Mers El Hadjadj, Mohamed Larbi, Hachemi, Belkacem, Miloud et Benouna, tous natifs de cette cité balnéaire, nous ont approchés pour faire connaître leurs doléances. Les besoins collectifs exprimés concernent le renforcement du transport public et scolaire, l'agrandissement du brise-lames, la construction d'un centre de santé et la régularisation des actes de cession des terrains. Il est à noter qu'environ 800 constructions sont sans titre de propriété. En terme de projet, un stade communal de 10.000 places avec pelouse en gazon artificiel sera construit. Une enveloppe financière de 40 milliards de centimes est mobilisable ainsi qu'un milliard de centimes pour la pelouse en gazon artificiel de 4ème génération. A Mers El Hadjadj, l'inscription d'une polyclinique a été décidée par le chef de l'exécutif. A Ararsa, un village qui sort de sa torpeur médiévale, traîne depuis 2005 un projet de construction de 100 logements inachevés à cause d'un financement multiple. Avec des apports de l'OPGI, d'un montant de 31 millions de dinars, qui se désiste de son engagement et réclame la restitution de son apport engagé dans les travaux (une aberration !), de la commune, de particuliers et de la Caisse nationale du logement CNL qui ne se sont pas poursuivis. Ce projet est devenu un véritable casse-tête, une situation qui a scandalisé le wali. Lors de sa rencontre avec la population, organisée par la commune de Béthioua, en présence des chefs de daïra et des membres du conseil exécutif, le wali a fustigé les élus, entre autres les présidents des trois APC qui accordent peu d'intérêt à ceux qui les ont élus. «Soyez à l'écoute des citoyens, recevez-les, ouvrez-leur grandes les portes !» leur déclarera-t-il. Pour clore sa visite, le wali a décidé, en matière d'habitat, de l'inscription de 300 logements sociaux et de 100 autres de type rural au profit des nécessiteux de la daïra de Béthioua.