Limogés de leurs postes de travail, les syndicaux de l'unité industrielle Chaudral, ex-ENCC, qui fût, dans le temps, l'un des fleurons de l'industrie lourde dans la wilaya de Relizane et dans le pays et où ses chaudières étaient même exportées vers les pays de l'Europe de l'Est, sont montés au créneau pour dénoncer ce qu'ils ont qualifié de "hogra" à leur égard. A cet effet, ils menacent surtout de recourir à la grève de la faim devant l'entrée principale de leur unité. C'est ce qui ressort de leur communiqué rendu public. «On est à notre septième mois sans travail et toutes nos doléances auprès des instances concernées pour notre réintégration sont restées lettres mortes», écrivent-ils. En outre, ils précisant "nous sommes des chefs de familles et notre travail est notre seule ressource pour subvenir à leurs besoins.» Cela dit, les signataires affirment et alertent les responsables que leur décision d'entamer la grève de la faim est irrévocable s'ils ne se manifestent pas pour trouver une solution à leur crise. «Si nous n'arrivons pas à nourrir nos enfants, à quoi bon de rester en vie», concluent-ils. Saisie à ce sujet, la direction de l'unité en question est restée injoignable en dépit de nos multiples tentatives.