L'Alliance nationale pour le changement (ANC) en Algérie est née. Elle a été lancée samedi 5 février par l'ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour et des représentants du mouvement El Islah, du Parti du renouveau algérien, du Mouvement de la jeunesse pour le développement (MJD), du mouvement El Infitah, de l'Association des oulémas algériens et d'organisations syndicales qui ont annoncé, hier, la création d'une « Alliance nationale pour le changement » en Algérie. Parmi les objectifs de l'ANC figurent l'organisation d'une conférence nationale pour le changement, l'élaboration d'une charte d'honneur de l'opposition et d'une plate-forme de revendications politiques. Une coordination nationale constituée de représentants de l'ensemble des organisations ayant pris part à cette initiative a été installée à l'occasion. Au cours de son intervention, Ahmed Benbitour, qui a déjà lancé l'initiative des forces du changement, a demandé des mesures assurant «un minimum de conditions susceptibles de garantir les libertés individuelles et collectives». Le secrétaire général du mouvement El Islah, Djamel Ben Abdeslam, a appelé de son côté à la tenue d'une rencontre entre le pouvoir et l'opposition pour une «refondation de l'Etat».