La JSK renouera avec la compétition africaine dans moins de trois semaines. Elle aura comme adversaire, à l'occasion de son entrée en lice en coupe de la CAF, une inconnue formation mauritanienne qui vient d'éliminer l'AS Réal de Bamako lors du tour préliminaire de l'épreuve. Le match aller aura lieu à Tizi-Ouzou, et sans la présence du public, et ce, à la suite de la sanction infligée au club phare de la Kabylie en raison du comportement négatif de ses supporters lors du match retour des demi-finale de la ligue des champions de l'édition précédente contre les Congolais de Mazembé. Mais le problème n'est pas là, car le rapport des forces entre les Canaris et leurs vis-à-vis mauritaniens est largement en faveur des Algériens qui n'auront certainement pas besoin du soutien de leurs fans pour passer cet écueil. Et le principal souci des dirigeants de la JSK a plutôt trait à la situation financière de leur club qui constitue un véritable handicap face à tout désir de réaliser un meilleur parcours dans cette épreuve. En tout cas, ce ne n'est pas le discours optimiste et ambitieux, en même temps, du président de la JSK, Moh Chérif Hannachi, qui va rassurer et les fans et les joueurs, car il y a bel et bien feu à la maison, dans le registre des finances. Déjà, l'opération de vente des actions de la nouvelle société sportive et économique de la JSK a été tout simplement vouée à l'échec. Ladite opération, qui a duré tout un mois, n'a pas suscité l'engouement souhaité par les dirigeants kabyles. Il se trouve d'ailleurs que même les nouvelles recrues engagées par le président Hannachi n'ont toujours pas perçu leur argent. C'est le cas de le dire d'ailleurs, pour le jeune défenseur international de la sélection olympique, Sofiane Khelili, qui s'est contenté jusque-là, d'obtenir un chèque de garantie, sans pour autant pouvoir l'encaisser. Face à ces démêlées financières qui persistent toujours et qui menacent sérieusement l'avenir du club phare de Djurdjura, il ne reste aux dirigeants kabyles, en fait, qu'une dernière issue pour sortir de la crise. Elle consiste en la vente du club à un grand industriel de la région. Le nom de Yessad Rebrab revient d'ailleurs avec insistance ces derniers temps dans le camp des Kabyles. On laisse même entendre que Hannachi fait le forcing auprès de lui afin de le convaincre d'acheter la majorité des actions de la JSK, mais en vain jusque-là. Rebrab qui a déjà sponsorisé les Canaris par le passé, serait prêt à leur apporter assistance de nouveau, mais pas en tant qu'actionnaire majoritaire.