Des dizaines d'enfants dont l'âge varie entre 10 et 13 ans, s'adonnent à la vente de produits alimentaires, orange, épinard, cardes et pain traditionnel sur la RN98 reliant Tlemcen à Ghazaouet et sur la RN35 raccordant Maghnia à Remchi. Ces bambins dont leur place se trouve à l'école, écument ces routes à proximité de Boukiou, Dar Bentata et entre El Gouassir et Sidi Bounouar. Ces chérubins s'exposent à de véritables dangers, vu le trafic routier très dense, principalement celui des «hallaba», contrebandiers de tout bord et autres poids lourds, qui enregistre quotidiennement ces importants axes routiers. Le danger réside aussi lors de la traversée par ces enfants de la chaussée pour rejoindre le côté opposé de la route. Aussi, le danger plane lors du stationnement et aussi le démarrage sans aucun respect du code de la route des véhicules qui s'arrêtent pour les achats. «Un jour, j'ai failli écraser une jeune enfant qui traversait avec un sachet d'escargots sur la RN35, non loin de Boukiou», nous affirme un ambulancier. On se demande alors à qui incombe le rôle de la protection de l'enfance?