Un grand hommage a été rendu, jeudi à Sidi Bel-Abbès, à l'ancien artiste Hamdad Abdelkader, plus connu sous le nom de ‘Cherradi', à l'occasion de la cérémonie d'ouverture du festival régional du théâtre professionnel. Un grand moment d'émotion aussi pour ceux qui l'ont accompagné dans cette prodigieuse saga culturelle qui a marqué la capitale de la Mekerra dans les années 60 et 70 et favorisé l'émergence d'une floraison d'artistes dans les champs pluriels de la création. Actuellement malade, vivant presque dans le dénuement en l'absence de revenus permanents, Abdelkader Hamdad est resté toujours digne dans ses relations avec les autres, surtout ceux qui ont exploité outrageusement sa générosité du temps qu'il présidait aux destinées de la célèbre association culturelle nationale ‘Nedjma'. Un autre geste qui mérite aussi d'être signalé, celui des autorités locales, avec à leur tête le wali de Sidi Bel-Abbès et le président de l'APW, qui ont pris l'initiative de se rendre à son chevet, chez lui, à la Rue de la Paix. Pour revenir au coup d'envoi de la 5e édition du festival du théâtre professionnel de Sidi Bel-Abbès, il a été donné, en début de soirée, dans une ambiance festive, une cérémonie à laquelle ont pris part nombre d'hommes de théâtre et de culture, de critiques, de journalistes et d'invités. A l'occasion de l'inauguration officielle de l'événement, le commissaire du festival, Hassan Assous, directeur du théâtre régional de Sidi Bel-Abbes, «a mis en exergue l'importance du quatrième art en tant qu'espace de dialogue, de créativité, de rencontres, d'échanges de générosité et de valeurs nobles».