Encore une fois, les travailleurs de la Société de distribution (SDO), ex-Sonelgaz, ont protesté en observant un arrêt de travail de 2 heures pour réclamer, entre autres, l'augmentation de leurs salaires à hauteur de 70% et le départ de l'actuel président de la fédération nationale des travailleurs. Ils affirment être décidés à reprendre la protesta cette semaine après que la tutelle n'a donné aucune suite à leurs revendications qu'ils ont soulevées la semaine passée. Ils disent être déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation jusqu'à ce qu'ils obtiennent gain de cause, en dépit de ce qu'ils qualifient «de pressions qu'exerce la tutelle sur eux pour faire avorter leur mobilisation». D'ailleurs, ils annoncent maintenir cette protestation durant les deux prochains jours avec le maintien du service minimum. Des actions auxquelles des agents de Sonelgaz, travaillant dans d'autres wilayas de l'Ouest, devront participer. Les contestataires énumèrent plus d'une vingtaine de revendications socioprofessionnelles, parmi lesquelles l'amélioration de leur cadre de vie, le rétablissement des primes de rendements collectif et individuel, de panier, de transport et celle concernant la femme au foyer Ils réclament aussi l'amélioration des moyens de travail (véhicules, dotation de système informatique, matériel de sécurité) et la revalorisation du régime indemnitaire avec l'introduction de nouvelles primes entre autres. Outre les revendications d'ordre socioprofessionnel, les protestataires réclament la dissolution de l'actuel syndicat et la création d'un autre. Contactées par nos soins, des sources responsables de la direction régionale de Sonelgaz démentent les allégations selon lesquelles la tutelle aurait exercé des pressions sur les protestataires en ajoutant que le groupe Sonelgaz a publié un communiqué dans lequel il est affirmé que la direction générale était prête à ouvrir le dialogue avec les travailleurs pour discuter de leurs revendications.