Les habitants de la localité de Bouâmama, relevant du secteur urbain de Bouâmama, vivent dans des circonstances extrêmement difficiles marquées par l'absence de conditions minimales nécessaires à une vie décente. Ces habitants se plaignent aussi de nombreuses difficultés, dues à la non-régularisation de la situation foncière de leurs habitations. Pourtant, les dossiers nécessaires au déclenchement de la procédure de cette régularisation sont déposés au niveau de l'Agence d'Amélioration et de Développement du Logement AADL. «Cette localité souffre d'un problème d'absence d'aménagement urbain. La plupart des habitations ont été construites dans le cadre de l'auto-construction et sont situées dans des zones non viabilisées et encore moins aménagées. Les habitants de Bouâmama se sentent réellement isolés», nous affirme-t-on avant d'ajouter: «Ici, les gens utilisent encore le gaz butane, car les travaux d'adduction au réseau du gaz de ville dont une partie a été réalisée, viennent d'être suspendus, à cause d'un problème d'ordre technique. Nous souhaitons que les autorités locales prennent en charge nos préoccupations, liées à l'absence de viabilisation et d'aménagement. Nous vivons dans un cadre de vie dominé par la poussière en été et de boue en hiver. Vous savez que nous sommes très isolés.» Les habitants de cette localité posent également le problème lié à la non régularisation foncière de leurs habitations et disent que le dossier a été confié aux services de l'AADL, depuis plusieurs années, mais en revanche, ils n'ont toujours pas obtenu leurs actes de propriété. Les habitants ont donc remis une lettre à ce propos, au wali d'Oran qui s'et rendu dans cette localité le 12 janvier dernier. Sur ce même registre, les 33 familles habitant aux Planteurs, précisément à proximité de la cité des 100 logements améliorés, à Bouâmama appellent donc le wali à intervenir et contraindre les responsables de ce secteur urbain à prendre en charge leurs préoccupations qui restent en suspens depuis 1982. Le quartier, ayant vu le jour d'une manière illicite, souffre du problème de l'absence d'aménagement urbain et la plupart de ses habitations sont situées dans des zones non viabilisées et encore moins aménagées qui ne sont pas connectées aux réseaux d'eau potable et du gaz.