Les communaux affiliés au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) ne comptent pas lâcher du lest jusqu'à aboutissement de leur plateforme de revendications. Joint par téléphone, le président du CNSC a indiqué que " les travailleurs grévistes sont déterminés à maintenir leur action de protestation en dépit des pressions dont ils ont fait l'objet depuis le début de leur mouvement de protestation ". Le président de CNSC a fait savoir que les travailleurs communaux se sont donné rendez-vous le 13 juillet prochain pour la tenue d'un rassemblement national dont le lieu n'a pas été divulgué, et ce, en vue de réussir cette action de protestation. Les travailleurs communaux ont encore observé leur grève cyclique de deux jours pour exiger l'amélioration de leur pouvoir d'achat. "La grève a été entamée malgré les intimidations et les menaces exercées par les responsables des communes sur les travailleurs afin de les dissuader de prendre part à ce débrayage ", a rétorqué le président du conseil national du secteur des communes (CNSC). Celui-ci a déploré le fait que "beaucoup de fonctionnaires ont été menacés de licenciement s'ils participent à ce mouvement de grève". Ce mouvement de protestation, dira-t-il, a été appuyé par des rassemblements devant les sièges de wilayas, et ce, à l'échelle nationale. Notre interlocuteur n'a pas omis de dénoncer "le mépris affiché par les pouvoirs publics envers les revendications légitimes des travailleurs, restées sans réponse à ce jour". Il convient de rappeler que les communaux, au nombre total de 500.000, réclament le maintien du régime de la retraite sans condition d'âge et la participation de tous les syndicats dans l'élaboration du nouveau code du travail. Dans la plate-forme de revendications du CNSC figurent également "la promulgation d'un statut particulier des travailleurs du secteur des APC, un régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008, la réintégration des syndicalistes suspendus de leurs postes de travail, l'intégration de tous les contractuels et les vacataires, la révision du statut des corps communs ainsi que l'annulation de l'article 87 bis de la loi 90-11 relative aux relations de travail".