A quelques jours seulement du mois de ramadhan, les prix des matières de consommation, continuent de flamber d'une manière vertigineuse et ce, face à l'absence totale des services de contrôle, et l'inutilité du rôle de l'association du consommateur dont les avertissements contre les spéculateurs, restent inaudibles auprès de la tutelle. Ainsi, il semblerait que le scénario des années précédentes, est entrain de refaire surface et ce, après la flambée fuligineuse enregistrée sur les prix des matières essentielles ; du coup, le prix du kilogramme de poids-chiche en boite avoisine les 160 Da chez les grossistes, et 170 Da chez les détaillants ; alors que son prix en vrac, avoisine les 150 Da en gros ; même constat pour l'huile alimentaire dont le prix a grimpé de 80 Da à 90 Da le litre ; tandis que le prix des lentilles, tourne autour de 120 à 130 Da le kilo. Même les légumes n'ont pas été épargnées par cette flambée devenue coutumière avec l'arrivée de chaque ramadhan ; et on enregistre ainsi une augmentation des prix de plusieurs légumes, à l'instar de la pomme de terre, dont le prix avoisine actuellement les 50 Da le kilo, alors qu'il ne dépassait pas les 40 da ces derniers mois. Même les carottes font des siennes en se cédant à 50 Da le kilo. Quant à l'ail, elle se vend à 280 Da le kilogramme, même chose pour la salade verte qui se cède à 70 Da. Une flambée qui pénalise le consommateur, et suscite l'interrogation sur le rôle de l'association du consommateur. Dans ce cadre, plusieurs consommateurs croisés au marché de « La Bastille », indiqueront : « cette flambée quoique attendue, nous a pris au dépourvu surtout que cette fois-ci, il semblerait qu'elle a touché presque toutes les matières essentielles et même les plus futiles. Résultat : le citoyen moyen sera incapable de répondre à touts les besoins de sa famille ». Les mêmes interlocuteurs, s'interrogeront également sur l'absence des services de contrôle, et sur le rôle de l'association du consommateur. De son côté, la direction du commerce expliquera cette flambée des prix par la loi de l'offre et de la demande en indiquant qu'elle ne pourrait pas contrôler les prix et que son rôle se résume surtout pour les matières soutenues par l'état, tels que le pain, le lait, ainsi que le sucre et l'huile alimentaire. Une autre source à la direction du commerce, précisera également que selon une étude effectuée au niveau de touts les marchés ; le prix des matières alimentaires est en constante augmentation. La même étude indiquera que les prix des légumes et des matières essentielles, ont augmenté l'année dernière de 10% ; alors que les chiffres pour l'année en cours indiquent une augmentation de 5% pour le poids-chiche et les lentilles ; quant aux chiffres indiqués pour les légumes, il semble que l'augmentation reste acceptable et ce, par apport au 15% de hausse enregistrés l'année dernière. L'association de protection du consommateur, indiquera pour sa part, avoir correspondu avec la tutelle concernant cette hausse des prix touchant aux différents produits de consommation. Elle précisera avoir avisé les producteurs de matières essentielles telles que le sucre et l'huile alimentaire, de poursuivre les distributeurs qui spéculent dans les prix de ces denrées. Par ailleurs, l'association tiendra à signaler que son rôle se résume à constater et dénoncer les dépassements et de les signaler à la tutelle ; d'un autre côté, l'association essaye d'inculquer au citoyen une culture de consommation saine et sensée.