C'est un petit hommage aujourd'hui. O ! Pas une ode grandiose, non ! Juste un petit hommage à cette portion congrue d'Algériennes et d'Algériens que je croise le matin, à 7 heures 30 minutes, à l'arrêt de bus. A l'heure où l'Algérie majoritaire dort à poings fermés et à ronflements ouverts. Ces quelques « égarés » du boulot, ces grappes rachitiques de citoyens qui n'ont pas cédé au processus de coma profond dans lequel le pays est plongé en ce ramadan mérite ce clin d'œil. Car ces personnes qui osent braver des rues désertes, des artères qui font penser à des décors de films abandonnés font acte de courage. Non ! Toute l'Algérie ne dort pas à 7 heures 30 minutes. Des spécimens, certes de plus en plus rares d'ouvriers, de fonctionnaires et de cadres arrivent à s'arracher à leur lit et à la douceur d'un roupillon à rallonge. Ceux-là, je les trouve profondément en phase avec le message divin, celui du mois sacré. Allez ! A demain ! [email protected]