Algerie : du pain ! un logement ! un diplôme ! un travail ! L'Algérie est bel et bien dans un point d'équilibre précaire qui précède une passe mouvementée et tourmentée si des mesures salvatrices ne viennent bouleverser l'ordre des choses. Déviée de sa trajectoire par ceux qui en ont pris le pouvoir depuis le coup d'état du 19 juin 1965. Et qui peut trouver un tel qualificatif de Redressement révolutionnaire à une usurpation de la légitimité, que celui qui en est l'auteur !? : Boumediene. ce que les occidentaux appellent le narcissisme, ou que les psychologues qualifient de maladie de « Manque » Un manque de légitimité révolutionnaire, Boumédiene en a à profusion. De légitimité historique, il en est même sevré, dépourvu totalement. Ses héritiers sortis des éprouvettes du laboratoire de la SM, mus par des ambitions folles, psycho-pathologiques, incultes et dictateurs, imposeront leurs folies en tant que théorie économique. Comme si le monde de la science économique était devenu leur territoire physique et spirituel, leur monopole (Dixit Chadli : personne ne nous donnera des leçons!). La science économique quant à elle a pris le chemin de Montreal, de Harvard Oxford, ou Paris en attendant des jours meilleurs. Du coup, c'est les milliards de dollars appartenant au peuple et des milliers d'hectares de terre arable qui seront livrés à la folie dépensière des de ces assoiffés et affamés de pouvoir et de reconnaissance. Alors naitront par césarienne, de ces lubies furieuses : les mille et un village socialistes, la terre à ceux qui la travaillent, l'industrie industrialisante ( De Bernis se retournerait vers les japonais), et puis les Hobel, la nouvelle capitale de l'Algérie, et j'en passe…jusqu'à la toute dernière GRANDE MOSQUEE D'ALGER (Il n'y'a de grand qu'Allah, grande mosquée soit-elle !). Non satisfaits de leurs bêtises débridées et incontrôlables, et de leurs constantes fautes impunies, les pseudo hommes politiques feront croire de leur savoir faire et de leur bonnes intentions de vouloir réformer le système politique. Alors on inventa : L'ouverture avec son slogan vide : POUR UNE VIE MEILLEURE. On cultiva l'islamisme et le berbérisme pour les besoins de répressions futures. Ce fut fait. le FIS, les Amazighs, et voila l'Algérie sauvée de l'intégrisme islamiste et du séparatisme kabyle. Puis, on revient à la case départ : la réconciliation. En fait de réconciliation, cela se passe entre amis, parents et alliances familiales. le clan est désormais né et rien ne peut lui barrer la route. et puis il y a les ventriloques, et les pseudo partis d'opposition. On augmenta les salaires de ceux qui détiennent la trique et on réprima les grandes gueules. le tour est joué. On supprima la procédure de l'appel d'offres comme si les scandales Chakib et consorts ne suffisent pas pour remplir les ventres, les poches et les comptes bancaires ouverts dans les capitales occidentales. Ce n'est pas fini, les européens et les Américains, ainsi que les russes et les chinois, y compris les turcs se mettent à tables. Les uns réclament plus de démocratie pour le petit peuple indigène, les autres des bases militaires, et aussi une contribution financière pour venir à bout du terrorisme international. On ira jusqu'à venter l'expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme pour la mettre dans la bouche du loup, en faisant diversion sur les libertés individuelles et les droits humains. Pendant que des partis et personnalités écartés du pouvoir revendiquent sur part du gâteau. De quoi sera fait demain ? De nouvelles désobéissances civiles, non pas au nom de l'islam , mais au nom des enfants qui réclameront : nourriture, logement, santé, instruction, pouvoir ! Une véritable Intifadha au lieu d'un printemps arabe, car l'ALGERIE A TOUTE SA SPECIFICITE ARABO-BERBÈRE. Et le rôle de l'armée dans tout ça ? Aucun , car notre armée se dit apolitique. Les députés ? ils ont d'autres revendications sociales. les ministres ? sil sont préoccupés par les enquêtes menées par l'opposition. le FLN ? il a sa propre crise à gérer le premier ministre ? ses prérogatives ne sont pas celles d'un président, même s'il joue à son remplaçant. Quant à moi, je suis révolté de voir le pays arrosé par le sang des nos martyrs livré à la France de Francois Hollande !