La grève illimitée des paramédicaux, initiée par le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), a été "faiblement" suivie à travers les wilayas concernées, avec un taux de 11,57%, a indiqué mercredi le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dans un communiqué. Selon le ministère, le taux global de 11,57 % a été établi mercredi au deuxième jour de cette grève illimitée, "suite à des vérifications menées à travers le territoire national, avec cependant un taux de suivi de 7,95 % pour les Centres hospitalo-universitaires (CHU)". Rappelant que la justice a déclaré "illégale" cette grève, le ministère informe les citoyens que les établissements publics de santé "sont opérationnels" et que les professionnels, dans leur ensemble, "sont mobilisés pour leur prise en charge". Soulignant que les revendications relatives au système LMD et à la classification à la catégorie 11, "ont été pris en charge", le ministère a appelé au dialogue et à la concertation, "seuls moyens", a-t-il dit, "à même de permettre de concourir à l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des professionnels de la santé publique". Il a invité, en conséquence, les initiateurs de cette grève à "cesser ce mouvement illégal et non fondé". Le SAP a initié depuis mardi une grève illimitée des paramédicaux exerçant dans les hôpitaux et les polycliniques du secteur public, rappelle-t-on. Le secrétaire général du SAP, Ghachi Lounès, avait indiqué que le syndicat a maintenu cette décision de grève "illimitée", en raison de "la non satisfaction" des revendications des paramédicaux. Les paramédicaux affiliés au SAP revendiquent la promulgation de leur statut particulier, leur intégration dans le tableau "A" catégorie "11" ainsi que l'intégration de la formation paramédicale dans le système LMD (Licence-master-doctorat) pour bénéficier d'une formation (Bac+4).