Les participants à un séminaire national sur "L'arbitrage commercial interne et international" en Algérie ont insisté mercredi à Annaba sur la "nécessité d'adapter ce mode juridique de règlements des différends aux évolutions des contextes économiques dans le temps et l'espace". La dynamique économique enregistrée en Algérie "exige des mécanismes juridiques efficaces pour le contrôle des investissements nationaux et étrangers et leurs protection", ont recommandé notamment les participants à cette rencontre scientifique organisée à l'initiative de la faculté des sciences juridiques et administratives de l'université Badji Mokhtar d'Annaba. Le centre d'intérêt de ce séminaire auquel prennent part des enseignants et des experts du domaine, venus de diverses universités du pays, concerne principalement la "définition des lois régissant les litiges commerciaux, notamment ceux relatifs aux investissements étrangers et aux transactions publiques". La nécessite de "combler les vides juridiques à l'origine des entraves de l'activité d'arbitrage commercial" a été soulignée, dans ce cadre, par le Pr. Mounhed Aiboud de l'université de Tizi-Ouzou qui a estimé que l'évolution de l'économie mondial "exige un renforcement des lois destinées à prévenir les litiges commerciaux". Pas moins d'une vingtaine de communications traitant de l'arbitrage commercial dans les divers secteurs d'activité sont au menu de ce séminaire de deux jours qui représente une "opportunité pour l'échange d'expériences et de connaissances dans ce domaine", selon ses organisateurs.