Les droits de l'homme violés du peuple sahraoui et son droit à l'autodétermination seront les thèmes centraux d'un débat, prévu samedi dans la ville de Lucca en Toscane, a-t-on appris vendredi auprès de la représentation sahraouie en Italie. A cette rencontre organisée en coopération avec le Comité pour la protection des droits de l'homme sahraouis (CODESA) sont invitées la militante sahraouie Aminatou Haidar et la soeur du jeune sahraoui, Nadjem, tué au camp de la liberté démantelé par l'armée marocaine le 14 novembre dernier. Par ailleurs, selon la représentation sahraouie, le président de la province de Florence, Andrea Barducci, a adressé vendredi au président du Conseil de sécurité des Nations, par le biais de l'Ambassadeur de Colombie en Italie une lettre à propos du mécanisme onusien de protection des droits de l'homme au Sahara Occidental. Dans cette lettre, Baducci a demandé "d'insérer dans le mandat le Minurso des garanties pour la protection du peuple sahraoui contre la répression, dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc. "Nous savons que votre pays est fermement engagé dans le soutien à la question du Sahara occidental et travaille à assurer la protection des droits de l'homme sahraouis", a-t-il écrit, ajoutant que cette protection doit être "incluse dans le mandat de la Minurso et le Conseil de sécurité des Nations Unies doit s'assurer que ce mandat est finalement inclus dans les tâches de la mission".