SETIF - Les participants au 3ème colloque international sur le paramédical ont insisté mardi à Sétif sur la concrétisation du principe de la formation pour l'amélioration des prestations de santé et une meilleure prise en charge des malades. Ils ont notamment préconisé le renforcement de la formation des paramédicaux "en rapport direct avec les patients pour leur permettre de suivre les évolutions rapides des métiers médicaux". Le Dr. Salah-Eddine Arif, du CHU de Sétif, a estimé que la modernisation du système sanitaire et l'amélioration des prestations des soins dispensés dans les établissements hospitaliers est "tributaire de la qualité de formation de leurs ressources humaines". "De la qualité de la formation des paramédicaux dépend la qualité des soins et des prestations qu'ils assurent", a notamment précisé ce praticien. Pour Dr. Bassem Benamor, enseignant en paramédical en Tunisie, "l'amélioration des prestations sanitaires à l'intérieur des hôpitaux exige la conjugaison des efforts de tous et une meilleure coordination entre l'ensemble des intervenants du secteur sanitaire". L'échange d'idées et le partage d'expériences entre les professionnels de santé, à l'échelle internationale, contribuent au développement des systèmes de santé, a assuré, pour sa part, Dr. Salem Boudouh, des hôpitaux universitaires de Genève (Suisse). Les intervenants ont également insisté sur l'importance de la disponibilité des installations nécessaires pour la protection de la santé des patients et des travailleurs de la santé, dans l'enceinte des hôpitaux pour contenir les infections nosocomiales et les fautes médicales qui peuvent être dues au manque de moyens. Il a également été souligné l'importance des nouvelles techniques de tri et d'élimination des déchets hospitaliers ainsi que celle de l'humanisation des prestations sanitaires. Cette rencontre, inscrite dans le cadre de la formation continue des paramédicaux, réunit pendant deux jours quelque 200 participants de diverses wilayas du pays. Elle est encadrée par des experts et des professionnels de la santé venus d'Algérie, de Tunisie, de France et de Suisse.