La ministre de la Solidarité nationale et de la famille, Mme Souad Bendjaballah a affirmé, jeudi à Alger, l'engagement de son département à accompagner le mouvement associatif dans les activités liées à la jeunesse. Au cours d'une rencontre sur les "Droits de l'enfant et citoyenneté, facteurs d'intégration", la ministre a déclaré que toutes les conditions étaient réunies pour faciliter les tâches assignées aux associations dans le secteur de la jeunesse, en accompagnant notamment toutes les initiatives visant à promouvoir cette frange de la société et à faciliter son intégration par des moyens matériels et humains et l'encadrement juridique. La ministre a fait part d'un projet d'ouverture d'un camp en faveur d'un maximum de jeunes durant les prochaines vacances d'été s'inscrivant dans le cadre d'un travail de proximité auquel doivent participer différents secteurs du mouvement associatif. Pour sa part, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Jeunesse et des sports chargé de la jeunesse, Belkacem Mellah, a souligné que plusieurs entreprises juvéniles dont 133 maisons de jeunes appartenant au secteur de la jeunesse seront au service des associations activant dans ce domaine. Après avoir rappelé les moyens dont dispose son département, la ministre a souligné sa disposition à "renforcer les activités de 22% des 80.000 associations activant dans le secteur". La commission interministérielle composée de représentants de plusieurs ministères, dont ceux de la jeunesse, du tourisme, de la formation et de l'enseignement professionnels, de l'éducation nationale et de la solidarité nationale, se penche actuellement sur un programme d'activités propres aux jeunes avec la participation du mouvement associatif, a indiqué M. Mellah. Le ministre a annoncé, à cette occasion, la tenue d'une rencontre nationale fin février prochain consacrée au rôle du mouvement associatif dans le processus de développement. Abderrahmane Arar président du réseau algérien de la protection et la promotion des droits des enfants (NADA) a mis l'accent sur "l'importance de créer un front social contre la délinquance juvénile" qui réunirait tous les secteurs concernés pour lutter contre les fléaux sociaux.