La deuxième rencontre nationale de Capoeira itaparica, spécialité d'arts martiaux, aura lieu les 4 et 5 mai à Mers El Hadjadj et l'Université des sciences et de technologie "Mohamed Boudiaf" d'Oran, a-t-on appris auprès des organisateurs. Cette rencontre nationale de passage de grade, organisée par l'association d'arts martiaux El Fitya de Mers El Hadjadj, verra la participation de plus de 90 capoeiristes représentant dix associations du pays, des wilayas d'Alger, Blida, Batna, Constantine, Ghardaïa, Djelfa, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Oran et Mostaganem, encadrés par le professeur Bachir Cherif "Kachanga" et deux maîtres français de capoeira. Le programme de la première journée, qui aura lieu sur la grande plage de Mers El Hadjaj, comporte des démonstrations et d'initiation pour faire découvrir au public cette discipline de danse et d'arts martiaux. Un sport esthétique et physique qui sera encadré par le professeur algérien Bachir Cherif "Kachanga", élève gradé du maître Januy Santos Reis, fondateur du groupe "Ginga Nagô". La 2e journée sera réservée au passage de grade dimanche prochain à la salle omnisport de l'université "Mohamed Boudiaf" (USTO). La Capoeira, un des arts martiaux fait de danse au rythme de la musique, est basée sur des techniques regroupent des parades, des esquives, des balayages, des projections et des clés. Pour acquérir la maîtrise de ces techniques en combat, l'enseignement comporte trois domaines d'étude complémentaires, à savoir le kihon qui signifie les techniques de base, les katas (un enchaînement codifié et structuré de techniques en groupe) et le kumité, un combat réel contre plusieurs assaillants virtuels quasi simultanés. La pratique de ce sport de combat, qui fait des émules à travers le pays, aide à développer des qualités physiques comme la force, la rapidité, la résistance musculaire et cardio-respiratoire, l'équilibre, la coordination motrice tout en améliorant la capacité à l'effort, a-t-on expliqué. La Capoeira se pratique à partir d'un groupe de personnes formant un cercle en prolongement d'un orchestre composé de plusieurs instruments. Deux joueurs se positionnent aux pieds du "berimbau" qui sert de porte d'entrée et de sortie pour la "roda", a-t-on ajouté. Les joueurs dialoguent par leurs mouvements de manière harmonieuse et esthétique au rythme de la musique, sous forme de questions/réponses (attaques, esquives) sans se toucher. Chaque question posée qui ne trouve pas de réponse sera une victoire pour le joueur l'ayant posée. Durant l'échange, les capoeiristes réunis autour de deux joueurs chantent et frappent des mains pour donner de l'entrain et aussi aider le chanteur à maintenir la "roda", a-t-on souligné.