Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a ouvert lundi à Stockholm ses travaux en vue de la publication de la première partie d'un rapport sur le réchauffement de la planète. Réunissant des milliers de scientifiques, cette organisation, prix Nobel de la paix 2007, doit révéler vendredi à l'issue de quatre jours de débats le premier volume d'un rapport complet sur le changement climatique, ses conséquences et les moyens d'y faire face. Ce volume va confirmer la responsabilité de l'homme mais aussi l'intensification de certains événements extrêmes et revoir à la hausse la montée attendue du niveau de la mer. Il va mettre en lumière l'urgence d'agir pour espérer contenir le réchauffement à +2°C depuis l'ère pré-industrielle, un objectif adopté par les 195 pays négociant sous l'égide de l'ONU, qui semble de moins en moins réalisable. "Les preuves scientifiques du (...) changement climatique se sont renforcées année après année, laissant peu d'incertitudes à part ses graves conséquences", a affirmé le président de l'IPCC, Rajendra Pachauri, à l'ouverture de la conférence de Stockholm. Les deux volets suivants du cinquième rapport (sur les impacts attendus et les moyens de les atténuer) sont attendus au printemps avant une synthèse globale en octobre 2014.