Le candidat indépendant à l'élection présidentielle du 17 avril Ali Benflis s'est engagé, s'il venait à être élu à la magistrature suprême, à mettre en place une constitution consensuelle en impliquant tous les acteurs. "L'Algérie traverse une crise multidénominationnelle, aussi je propose dans mon programme de renouveau national une constitution consensuelle avec la participation de tous les acteurs politiques et économiques et la société civile a affirmé le candidat Benflis qui animait jeudi un meeting électoral dans la salle omnisports à Jijel au 19 e jour de la campagne électorale. Le candidat Benflis qui entend, pour ce faire, initier un dialogue national sous l'égide du président de la République, a estimé que "l'absence d'un consensus national n'a pas permis d'inscrire dans la durée les différentes constitutions dont l'Algérie s'est dotée depuis l'indépendance". Le candidat qui mène sa campagne sous le slogan "Ensemble pour une société des libertés", a réaffirmé son engagement à "mettre en place un parlement fort et un gouvernement d'union nationale en promettant d'associer l'opposition à la gouvernance". Il s'est engagé à "libérer la justice et à procéder à la réforme du système éducatif et du secteur de la santé". Il a promis de "consolider les moyens de contrôle des dépenses publiques. M. Benflis qui postule à la magistrature suprême pour la deuxième fois, après l'expérience de 2004, a critiqué "l'effacement par l'Algérie de la dette de certains pays africains consulter le peuple ni le parlement". Pour clore son 2e meeting de jeudi, le candidat Benflis a "mis en garde contre le recours à la fraude et la confiscation de la volonté de changement du peuple lors de l'élection du 17 avril".